Commesur la mer Le voilier qui danse, Elle se balance Dans un courant d’air. L’araignĂ©e du soir RĂȘve de voyages, Loin de son grillage, En pays d’espoir Le temps d’une nuit, Petite acrobate, L’araignĂ©e oublie Son fil Ă  la patte. » Antoine Bial. 50x50cm Toile d’araignĂ©e, Vendu (Galerie Les Clins d’oeil de Dame Nature) Jesuis passe-partout et j'aime le fromage. Qui suis-je ? Il est de toutes les couleurs, il est tout et rien, on le voit rarement. Qui est-ce ? Qu'est-ce qui se morfond dans le sable, sous la mer et qui peut nous piquer ? Elle chagrine le matin mais le soir elle redonne l'espoir, c'est une fileuse infatigable. Qui est-ce ? Effectivement c'est une phrase qui rime, mais ce n'est pas pour cette raison. Cette citation est du Ă  l'observation de l'araignĂ©e, de ses capacitĂ©s mĂ©tĂ©orologique : Si une araignĂ©e travaille le matin = il y aura de la pluie ; Si elle s'active la nuit = beau temps ; Remarque : HenriDĂšs chante - C'est le printemps - chanson pour enfants. Retrouvez la chanson dans le livre-CD "Les bĂȘtises" d'Henri DĂšs. C'est l'printemps. DĂ©couvrez sur notre chaĂźne de la musique et AraignĂ©edu matin, chagrin,AaraignĂ©e du midi, souci, AraignĂ©e du soir, espoir . ara 25 | 13 | 0. Commenter # PostĂ© le jeudi 08 dĂ©cembre 2011 11:39. ModifiĂ© le vendredi 06 janvier 2012 13:31. Amis 0; Tweet; Commentaires; Kiffs; Remix; Commenter N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation VarMatin (La Seyne / Sanary) Un sondage redonne de l’espoir Ă  Renaud Muselier Selon une Ă©tude Ifop-Fiducial pour Le Figaro et LCI, le prĂ©sident sortant LR de la RĂ©gion pourrait l’emporter face Ă  Thierry Mariani (RN). Mais uniquement en cas de retrait de la liste de gauche. 2021-06-02 - L. P. lpaoli@nicematin.fr 7OH3ldC. N° 0401Les automnes se suivent... Les automnes se suivent et se ressemblent, Un essaim de feuilles d’or tremblent, Le temps une Ă  une les enlace, Leur Ă©clat inonde l’espace, Avant de quitter la terre, Pour un voyage de lumiĂšre. A la recherche du temps perdu, EcrasĂ©es sous des pieds inconnus. Lorsque descend la nuit, de bien ’étranges choses, Flottent vers l’horizon comme des pĂ©tales de roses On croit voir des tĂąches de sang, Couler sur les vagues de l’ocĂ©an. La terre et le ciel ensembles se dĂ©saltĂšrent, Au suprĂȘme soleil qui se couche sur la terre. La lampe du ciel dĂ©chire le voile, DĂ©couvrant ainsi une chaĂźne d’or d’étoiles, Elles vont errer dans la nuit au bal du ciel, En se laissant bercer par les bras de l’éternel. N° 0402Oh ! Printemps... Oh ! Printemps, comme tu est muet dans ton regard immense, Avec la lumiĂšre du ciel, s’ouvrent des couleurs intenses, Tu es la lampe de la terre, Dans ton horizon solitaire. Tu rayonnes sur les fleurs d’un sourire divin, Sur les jonquilles Ă©toilĂ©s d’or et les buissons d’airain. Tu parades sur les champs de violettes, Qui parfument la plaine au lampions de la fĂȘte. Les bois immenses, en vert de frĂ©nĂ©sies, Se caressent de branches en branches en couleurs fantaisies. Les torrents grondent d’une voix joyeuse et profonde, Le ciel y plonge pour en inonder le monde. Dans cette espĂ©rance fraternelle d’amour et de libertĂ©, Printemps tu nous donne les rĂȘves sans leur rĂ©alitĂ©. N° 0403La nuit... Il est nuit, mais la nuit n’est pas close, L’immensitĂ© est pleine d’ombres et l’on sent toute choses. Cette ombre aux sĂ©rĂ©nitĂ©s Ă©ternelles, Gardienne des Ăąmes les plus belles, Guide les yeux dans ce noir Ă©toilĂ©, La oĂč se cache le divin sacrĂ©. C’est un profond jardin rayonnant des Ă©toiles, Un jardin de rubis, de diamants sur sa toile. On y voit la rose royale du ciel, EclairĂ©e d’un fil d’or, cadeau de l’éternel. Il est nuit, mais la nuit rayonne de lumiĂšre, Magnificence Ă©clatante qui inonde la terre, Sa flotte se dĂ©ploie dans une pluie d’apparences, Douce et fine, enchaĂźnĂ©e Ă  son Ăąme d’espĂ©rance. N° 0404Le torrent... Le torrent, dans sa transparence glacĂ©e, Coule en silence, caressant les rochers. Parfois tumultueux dans son Ă©cume Ă©clatĂ©e, Il dĂ©roule sa vie comme un inconnu, les yeux fermĂ©s. A l’aveugle il inonde trompeur, Avec son Ă©cume blanchĂątre les truites qui ont peur. La bouche ouverte, elles affrontent avec ardeur, Ses courants sans vertus, pour un monde meilleur. La souffrance et le froid dans cette onde suprĂȘme, Eclaire leur vie dans leurs yeux clairs et blĂȘmes. Frissonnantes dans cette eau qui les traĂźne captives, Un destin sans pitiĂ© pour ne plus qu’elles vivent, L’onde piĂ©geuse oĂč guette le pĂȘcheur, Dans un silence transparent qui domptera ce cƓur. Alors Ă©puisĂ©e, sans haine ni fĂ©rocitĂ©, Viendra la nuit cueillir le dernier souffle de libertĂ©. N° 0405Oh ! Nature... Oh sereine nature, Ce matin des rayons ardents Transpercent ton ombre obscure, Par vent et soleil en doux frĂ©missements. Je jouis dans ton heure exquise, Dans mon cƓur par leurs caresses, Des parfums perlĂ©s de la bise, Un breuvage plein d’ivresses. Partout flotte ce plaisir vermeil, Nul ne vient troubler ce rayonnement, Dans les yeux tournĂ©s vers le soleil, Des massifs de roses au firmament, Toutes les Ă©toiles, facettes de beautĂ©, DĂ©liant le nƓud de l’ñme, Annoncent un printemps enchantĂ©. Ainsi toutes les fleurs en flammes, CrĂ©eront un palais Ă©tincelant de vie, Par la magie naissante venue du ciel, Oh ! Nature de bonheur tu souries, Parmi les fleurs soyeuses de l’éternel. N° 0406Estival... A l’ombre du soleil, Un doux vent de miel, Colle la peau de l’esprit, A pas lents et petits. Les gouttes perlent au front, RĂȘvent de glaçons, Acides comme du citron. C’est l’ombre au temps lĂ©gĂšre, Dans sa pĂąleur douce et chĂšre. C’est dans l’étĂ© qu’il faut rĂȘver, Sous un doux feuillage adorĂ©. N° 0407Ce soir, la bise... Ce soir la bise s’est rĂ©veillĂ©e, Par-dessus tous les clochers, Telle la douceur d’un nouveau nĂ©, Dispense des caresses aux tons frais. Le soir n’est plus noir, il s’est aurĂ©olĂ©, Des vagues de l’espoir dans sa nuit Ă©toilĂ©, Enivrantes fraĂźcheurs des pĂąleurs de SĂ©lĂ©nĂ©, Jaunissant l’horizon de cette belle nuit d’étĂ©, Mais trĂšs en beautĂ© de sa luminositĂ©, Qui charme l’iris des yeux ainsi hypnotisĂ©. C’est la nuit, c’est l’ivresse brillante de la voie lactĂ©e, L’esprit s’aurĂ©ole de ces jardins en roses d’éternitĂ©. N° 0408J'ai vu... J’ai vu ce matin l’aube dans sa clartĂ© blĂȘme, Le jour qui vient lentement ressembler Ă  lui-mĂȘme, Effaçant une Ă  une la lueur des Ă©toiles, Rendre au ciel divin les couleurs de son voile. Ce voile oĂč peut se lire la fraĂźcheur de son Ăąme, Celle d’une belle fleur qui se pare de flammes, S’épanouissant candide de nuances immortelles, Pour enivrer le cƓur des roses toujours plus belles. Peu Ă  peu, l’astre divin dessine ses rayons de lumiĂšre, S’épanchant lumineux sur tous les ĂȘtres de la terre. Partout il brille en perles et diamants sur l’herbe en rosĂ©e, Faisant tressaillir le ruisseau qui court sur les pierres roulĂ©es. La nature s’éveille dans les couleurs de ses bruits, Le jour ne tousse plus, s’éclaire de sa douce nuit, J’ai vu s’éclairer l’aube d’un beau matin, Au fond de l’horizon se cachaient les anges du destin. N° 0409Les soirs... Les soirs d’étĂ©, les soirs de nuit, Ceux oĂč la chaleur sĂ©vit, J’écoute chanter une mĂ©lodie, Celle impalpable qui me sĂ©duit, Telle un amant Ă©tale son tempo en MI Sans se poser de question, pas mĂȘme un SI La vallĂ©e toute entiĂšre de son aura elle dĂ©fie, DĂ©nudĂ©e, sans voile dans une brume qui luit, La nature souveraine, soutient la pause alanguie. Le ciel et la terre dans une symbiose harmonie, bercent mon esprit divin ainsi Ă©pris. Une douce fraĂźcheur tombe comme un parfum de magie, Mes yeux se ferment sous cette tendresse qui les conquis, C’est l’étĂ©, c’est la nuit, c’est la vie. N° 0410L'aube... L’aube noire, S’étire de l’espoir, Perd de sa nuit bleu, S’éveille peu Ă  peu. Les Ă©toiles s’endorment une Ă  une, Sur l’horizon dĂ©croit la lune. Une lumiĂšre toute douce, Lentement, la nuit, pousse, En Ă©clairant le lointain, De tendres couleurs d’airain. La prairie couverte de rosĂ©e, Compte ses perles fĂ©condĂ©es. L’onde du jour scintille Ă  l’infini, Buvant les rĂȘves de la nuit. Les roses, belles dryades vĂ©nĂ©rĂ©es, Ouvrent leurs cƓurs sĂ©raphiques, Ă©toilĂ©s. Les montagnes effacent leurs tatouages, Sous l’azur qui rayonne sans nuages. Les marmottes restes muettes, C’est le calme avant la tempĂȘte. l’horizon lumineux chante sa prose, Sa couleur ce matin, Ă  la couleur des roses. N° 0411Naturellement... La nature est un refuge, La nuit en devient juge. Si les buisons parlaient, Les aubĂ©pines blanches et rosĂ©es, Dans la nuit des inconnues, Seule la pĂąleur serait Ă  nu. Mais au jour resplendissantes, Parfum au cƓur enivrantes. Maudites soient les abeilles, Bourdonnantes par-dessus les treilles, Tout l’essaim dans la ruche aux roses, Butine les fleurs Ă  peine Ă©closes. Le calme ne sera que dans le ciel noir, Quand les Ă©toiles brilleront d’espoir. La nature est un refuge, La nuit en devient juge. N° 0412L'aurore... L’aurore s’allume, Les pensĂ©es dans la brume, S’éveillent sans bruit, Dans la nuit qui s’enfuit. Chaque chose retrouve son Ăąme. Dans l’horizon en flammes, S’entend des voix lointaines, Dire au cƓur des je t’aime. Aux nids chantent les oiseaux. Par-dessus les toits de bardeaux, On entend la plainte Ă©ternelle, Des chiens errants, en douleurs Ă©ternelles. Les volets claquent, grincent les portes, Les pas Ă©crasent les feuilles mortes. La vie se disperse sous le vent, L’aquilon caresse les herbes des champs. PĂšle mĂȘle au frais matin, Se mettent en marche les humains. N° 0413Un soir de lune... Ce soir, jaune est la lune, Sur les montagnes devient brune. Au mois de avril devient rousse, A faire geler les jeunes pousses. Chaque mois elle devient pleine, Eclaire les sorciers sans haine, Admirative de leurs sabbats, Jamais elle ne revient sur ses pas. Elle accentue la pousse quand elle est montante, La ralentie, quand elle est descendante. La nuit lui permet de tout surveiller, MĂȘme le sexe des nouveaux nĂ©s. Si c’est la pleine lune, ce sera un garçon, A la vieille lune ce sera une fille en conception. Victor Hugo l’écrit si bien La lune Ă©tait sereine et jouait sur les flots, Moi j’ajouterai Mais Ă  l’ocĂ©an elle donne les grandes marĂ©es des matelots. TrĂšs fĂ©minine cet astre mystĂ©rieuse SĂ©lĂ©nĂ© Son cycle celui de la femme dont elle est nĂ©e. Ce soir, jaune est la lune Sur les montagnes elle devient brune. N° 0414L'air de printemps... L’air est plein d’encens, quand le printemps s’éveille, Il en devient tout bleu dorĂ©, de sa lumiĂšre Ă©ternelle. Les moineaux, accrochĂ©s aux arbres, Dans leur pose, ressemblent Ă  de vrais candĂ©labres. Picorent en premiers les bourgeons, Tout en chantant une douce passion. Gomment l’ñme triste de nos pensĂ©es, Comme celui de l’amour qui fait frissonner les forĂȘts. Ces forĂȘts que l’on sent frĂ©mir, Jusque sur les mousses aux divins dĂ©sirs. Les jours ont enfin terminĂ© leur errance, La rallonge du temps, enchante leur prĂ©sence. Il a chaussĂ© les bottes de sept lieux, Pour ranimer la flamme des cieux. N° 0415RĂȘve de printemps... RĂȘver au printemps que j’aime, L’heure des bourgeons, des violettes suprĂȘmes, Nature, mets ta belle robe de mariĂ©e, Pour des noces royales, unions des fleurs sacrĂ©es. Narcisses, jonquilles, les arbres japonais, Jouent comme des Ă©coliers, sous le soleil Ă  les inonder. La fraĂźche pĂąleur des herbes verdoyantes, Ondulant sous le vent dans une danse charmante. Du fond de l’horizon chantent des voix lointaines, Le clapotis de leurs voix font vibrer les fontaines. Le ciel plein de lettres de lumiĂšres Lecture vivante des oiseaux de cette terre. Les prĂ©s, les bois, les montagnes et les fleurs, Prient tous ensembles de secrĂštes faveurs, Celles du dieu soleil qui fĂ©conde la vie, Au miroir du ciel, dans son tain Ă©bloui. N° 0416Ode Ă  la terre... Notre belle terre, Dans son hiver glaciaire, Isole de blanc ses branches, DĂ©core les champs en silence, Dans la candeur de l’innocence. Son aube devient Ă©blouissante, Sous l’astre soleil ses cristaux chantent. Toute la campagne lĂ©thargique, Se transforme en monde magique. Miroir d’un univers mystĂ©rieux, Qui Ă©claire la pensĂ©e des yeux. Des pensĂ©es lumiĂšre de joie, Frissonnent d’un tissu de soie, Dans un Ă©crin de soie naturelle, Venue de la voĂ»te Ă©ternelle, Tel un doux joyau en dentelles d’argent, Brillant comme la rose des temps. N° 0417Le jour s'Ă©vanouit... Le jour s’évanouit d’une splendeur immense, Le soleil qui s’éteint, dans la nuit qui s’avance, Met l’horizon en feu dans l’ñtre de ses flammes. Les nuages s’enfuient, dans le sang de leur Ăąme, De pourpre et d’or en vagues au ciel mouvant, Dans leur flots sans bruits, emportĂ©s par le vent. Le jour se meurt, la nuit sa dĂ©livrance, Attache une Ă  une, les Ă©toiles qui se balancent. L’obscuritĂ© met sa robe, pour recouvrir le monde, La lune qui monte, avec sa clartĂ© blanche, l’inonde, De ses rayons blafards, comme un fanal solitaire, Fanatisant ainsi, la nuit au ciel de la terre. La nuit vampirisme du jour, dans le soir du temps Suce les nuages, en les vidant de leur sang. Les Ăąmes silencieuses commencent alors Ă  souffrir, Quand monte dans leurs cƓurs, le souffle du dĂ©sir. A l’unisson, toutes les voix arrivent des Ă©toiles, L’oiseau cĂ©leste, Ă  tire d’ailes, lĂšve le voile, De cette ombre, oĂč le noir de la nuit rĂšgne en vain, Pour illuminer le ciel d’un sourire divin. N° 0418Neptune et PosĂ©idon... Neptune et PosĂ©idon, CĂ©lĂšbrent leur passion. L’ocĂ©an en flots Ă©chevelĂ©s Avec Eole en libertĂ©, Jettent l’ancre sur les rochers. Les vagues se brisent en Ă©tincelles, EmportĂ©es par leur fougue se flagellent Se dĂ©chainent en Ă©cumes fleuries, Dans la tempĂȘte de leur vie. Elles se creusent dans une plainte Ă©ternelle, En se brisant encore plus belles. Les flux et les reflux, libre, mais meurtris, Pleurent en s’épuisant, irrĂ©elle agonie. Neptune et PosĂ©idon, s’agitent avec frĂ©nĂ©sies, Dans un spectacle Eolien plein de fantaisies. Les goĂ©lands battent les voiles blanches, Sur la mer dĂ©montĂ©e les mĂąts se penchent, L’ocĂ©an dĂ©fie la puissance des dieux, Sa fougueuse magnificence inonde les yeux. N° 0419LumiĂšre du soir... Un archipel de bleu, colore tous les espoirs Quand se couche au vent de la lune, la lumiĂšre du soir Je regarde ce ciel au travers de doux feuillages Des milliers de rayons, se brisent sur son rivage Ensevelis et sereins sous ses longs bancs de feu Dans des formes inconnues, s’ouvre l’archipel des dieux C’est un de ces soirs adorables oĂč il n’y a pas d’éclairs Pas un souffle de vent flamboyant dans les airs Tout vogue comme un voilier d’or au centre de l’éther Sur cette Ăźle des airs, je vois montant dans le ciel Les marches d’escaliers sur le chemin de l’éternel J’écoute la paix qui vole dans le feu du couchant sombre Je me vois fuir dans ce vaisseau en marchant dans mon ombre Aurais-je trouvĂ© enfin la clĂ© de tous les mystĂšres Avec cette croix du sud importĂ©e depuis la terre J’entends une voix, comme celle d’en haut j’écoute Mon cƓur se rĂ©veille, ce n’était qu’un songe, sans doute. N° 0420Le jour se lĂšve... Le jour se lĂšve encore continuera-t-il longtemps A se lever Ă  l’aurore pour en chasser le temps Le soleil qui se lĂšve met la nuit en prison Tandis que ses rayons s’abandonnent Ă  l’horizon Les rochers nus, lĂšvent leurs voiles sombres Le souffle du vent, chassent les nuĂ©es en nombres La plaine reprend espoir dans sa splendeur immense Des vagues de flots mouvants sur les herbes s’avancent Ces flots apaisent la terre tremblante de fraĂźcheur Pendant que dans les arbres chantent les oiseaux du bonheur Des Ă©clairs passent dans leurs yeux aux lueurs Ă©toilĂ©s Les voilĂ  palpitants par le baiser du jour de ses vertus sacrĂ©es Le ciel rayonne au dessus du toit des montagnes gĂ©antes L’herbe dort encore dans ses ombres aimantes Le vent tremble en sifflant, pousse les fougĂšres dans l’eau FrĂ©missantes polissonnes elles frisent leurs rameaux De cette fraĂźcheur nuptiale la truite d’argent Dans l’onde gĂ©nĂ©reuse, chasse les mouches sur l’étang Le jour se lĂšve encore en continuant sa vie dans la nuit des temps. N° 0421Il neige... Rien n’arrĂȘte la course des flocons dans le ciel La brume n’est pas Ă©tanche de son aspect irrĂ©el Ainsi, les tourbillons des pĂ©tales, arrachĂ©s Aux nuages silencieux, viennent nous caresser Avant de recouvrir la terre, les monts, les bois Puis de temps Ă  autre, venir fondre dans les doigts La terre est en sommeil sous une couette blanche Parfois de la montagne, descend une avalanche Les arbres sont habillĂ©s d’une douce soie et de lin Qui scintille sous les rayons du matin Les fils ont des colliers torsadĂ©s en or blanc Innocente blancheur qui les rend tout tremblants La nature immobile s’est arrĂȘtĂ©e de vivre Royale magnificence que le ciel lui dĂ©livre DrapĂ©e d’un habit blanc Ă©blouissant les yeux Dont les rayons Ă©clatent en inondant les cieux Il neige. N° 0422Il pleut... Il pleut, Le soleil pleure sur les nuages Leur chagrin gronde de rage Le vent souffle en tempĂȘte CrĂ©ant d’étranges silhouettes, CourbĂ©es sous les Ă©clairs, Qui dĂ©chirent l’éther. Les flammes vont boire Ă  la source De l’eau tumultueuse dans sa course Les feuilles des arbres gloussent De jouir avant les mousses Les fougĂšres se lamentent De ne plus jouer les amantes Les ombres courent partout Les arbres elles rendent fous Seules pleurent les roses En perles dont la beautĂ© explose Seules les pierres dures, CiselĂ©es par la nature, Chantent sous la pluie Leurs souvenirs de vie Il pleut. N° 0423C'Ă©tait l'automne... L’horizon souriait en admirant la plaine Tandis que tous les bois jaunissaient de leur peine Leur sĂšve absorbĂ©e par un beau ciel dorĂ© Regardait partir les oiseaux au chant sacrĂ© C’était l’automne, Les bois gardaient le secret des retraites d’amour Sans en oublier les passions des baisers de toujours DorĂ©navant la fraĂźcheur matinale ferait frĂ©mir l’ombre CachĂ©e dans tous les coins des jours devenus sombres Les feuilles gisant l’ñme en peine, solitaires GĂ©missaient sous tous les pas sans faire de priĂšres Le jour errait moins longtemps dans ses heures d’aventures CachĂ© par les brouillards qui Ă  nouveau perdurent Alors petit Ă  petit, plus rien n’était vivant Avec les feuilles, les souvenirs s’envolaient dans le vent C’était l’automne. N° 0424Nature GercĂ©e... La nature est gercĂ©e de mĂ©lĂšzes tout roux Le ciel bleu les observe, pĂąle, l’air doux L’astre du jour rĂ©chauffe un peu leurs Ă©pines dorsales Mais demain, peu Ă  peu ces Ă©pines en cavale Mettrons Ă  nu, la solitude de toutes leurs toisons Au lointain le froid usera l’horizon Demain sera le jour de nouvelles aubes grises Les brouillards incestueux sans soucis de la bise RĂ©gneront Ă  nouveau sur les forĂȘts conquises Le fond des bois, lĂ  oĂč rĂšgne la nuit les fantĂŽmes Ceux que les grands corbeaux noirs ignorent en somme Afin de se fondre dans les douceurs de la brume Le fond des bois et ses candides fraĂźcheurs lorgneront tout lĂ  haut les sommets en blancheurs C’est la haute magie de la peinture en cimes Celle qui Ă©claire la montagne sublime En scintillant de belles croix d’étoiles Sous la douceur de l’aurore lĂšveront le voile Pour briller toujours plus immaculĂ©es d’or Quand l’astre du matin nagera dans leur dĂ©cor. N° 0425Ciel de loup... J’ai vu un ciel de loup Le feu Ă©tait partout Un feu plein de mystĂšre Du ciel jusqu’à la terre Les yeux s’enivre de l’onde Les flammes fondent Dans la mer profonde L’ocĂ©an cache la brume Partout caresse l’écume L’horizon dans ses lumiĂšres Blanchit la cĂŽte entiĂšre Le goĂ©land effleure l’abime OĂč se cache l’ombre sublime L’alcyon chante, trouble l’eau Le phare lointain rĂ©siste Ă  ses assauts Ce n’est plus le temps des pirates RĂ©sistant aux vagues scĂ©lĂ©rates La tempĂȘte s’est dĂ©chainĂ©e Dans l’horizon de la nuit damnĂ©e J’ai vu un ciel de loup Le feu Ă©tait partout. N° 0426Les saisons... DĂ©jĂ  bien loin septembre Avec ses douces couleurs tendres Sous la chaleur d’octobre L’hiver donne ses ordres Les arbres sans pudeur Perdent leurs couleurs C’est le temps des chrysanthĂšmes Celles que la toussaint aime C’est le temps oĂč la nature s’endort Celle oĂč les arbres font les morts Le soleil les rĂ©chauffe un peu Maintien la sĂšve aux plus vieux Certains ne rĂ©sisteront pas Dans les nuits froides leurs trĂ©pas BientĂŽt le blanc viendra en silence Caustique rigueur les paillettes en prĂ©sence Des matins blancs de novembre N’invitent pas Ă  quitter sitĂŽt la chambre Les nuits s’allongent vers dĂ©cembre Dans les brouillards couleur de cendres Les annĂ©es passent avec l’hiver En attendant d’autres printemps verts Ainsi va le cycle permanent de la vie Dans les saisons au temps bien dĂ©fini. N° 0427MĂ©lodie automnale... Le chat tout en boule, ronronne A la pendule, midi rĂ©sonne Dehors le soleil Ă  son apogĂ©e BrĂ»le les feuilles en tons mordorĂ©s C’est l’automne au ciel turquoise Comme l’ocĂ©an la mer d’Iroise La bise fait valser les feuilles MĂȘme celles qui restent veules Les sentiers se couvrent de veuves Elles pleurent leur saison neuve L’écureuil ne prend pas la peine De leur jeter un regard obscĂšne Il porte ses amours sur les glands En jouant comme le font les enfants DĂ©jĂ  quelques arbres frissonnent Dans leur nuditĂ© polissonne Le torrent leur lave les pieds Dans le tumulte de ses pensĂ©es En ajoutant sa note Ă  ce dĂ©cor de théùtre La montagne dessine ses cimes d’albĂątre Le tableau naturellement dessinĂ© Nous offre un panorama parfait. N° 0428Septembre... Septembre Ombres tendres TĂȘtes de bois Couleurs flamboient Ciel bleu turquoise La mer d’Iroise OcĂ©an pacifique ChƓur mirifique AoĂ»t exilĂ© De son passĂ© Temps des rosĂ©es Douces nuĂ©es Septembre Doux et tendre Adieu hirondelles Filent Ă  tire-d’aile Feuilles d’automne Chute monotone Sanglots longs Des violons Nuits sans lune Triste infortune Monts en brouillard Grisaille en fard Septembre Ombres tendres. N° 0429Les arbres pleurent... Les arbres pleurent Dans le silence des heures Rare pitiĂ© on leur accorde Devant nos yeux se tordent Ne critiquent jamais personne Toujours dĂ©vouĂ©s comme des nonnes MalgrĂ© leurs chants dĂ©sespĂ©rĂ©s Restent toujours prĂȘts Ă  nous aider Leurs bras tendus, ne sont pas des rĂȘves Des asiles surs, aux cƓurs la trĂȘve Les enlacer, leur aura en nous s’épanche Bien souvent dans nos rencontres sĂšche mes larmes C’est le confident qui toujours ranime la flamme Instants divins, l’oiseau sur l’arbre saisit sa chance L’arbre ne pleure plus, la cloche du ciel tinte L’oiseau sur l’arbre ne chante plus sa plainte Le ciel son toit, devient bleu et calme L’arbre par ce toit, berce la sĂšve de son Ăąme ThĂ©rapeute silencieux mais oh ! Combien gĂ©nĂ©reux Il reste impassible sous la voĂ»te des cieux. N° 0430La nuit tombe... La nuit tombe, un Ă©trange ocĂ©an vĂȘtu de noir Rassemble une Ă  une les Ă©toiles du soir Un frais parfum descend du ciel vers la terre EmportĂ© par la brise dans ses vagues lĂ©gĂšres Le ciel dans son obscure clartĂ© reste le roi Son immense silence fait frissonner les bois Chaque arbre devient un veuf inconsolĂ© La musique de ses branches chante l’amour blessĂ© Dans les jardins, pleure le cƓur des roses Qui enfante un bouton un parfum en osmose Il enivre le temps de cette nuit Ă©toilĂ© L’univers tout entier rĂȘve au charme de l’étĂ©. N° 0431J'Ă©coute le vent... J’écoute pleurer le vent Au souffle de son sang Il pleure dans son cƓur En sanglots longs sans bonheur Il tente de vivre De ses assauts s’enivre Il ne se connait pas Contre l’air il se bat Il souffre de toutes les voix Celles qu’il entend gĂ©mir des toits Boit aux vagues de la mer Ravage le dĂ©sert Invisible dans le ciel Il brĂ»le au soleil Personne ne peut le consoler Il est trop vieux dans son Ă©ternitĂ©. N° 0432Naturellement... Le vent pousse l’ombre sur la plaine Elle s’étale grisante souveraine La nature enfin respire un peu de fraĂźcheur Les mĂ©lĂšzes baissent leurs bras en sueur Une douce soirĂ©e oĂč murmurent les eaux Charmant les nĂ©nuphars couvĂ©s par les roseaux Les sources frĂ©missent Ă  peine, les mousses se dĂ©saltĂšrent Le ciel s’endort sur l’ocĂ©an de la terre Au lointain infini la nuit Ă©claire ses lumiĂšres C’est une belle nuit d’étĂ© pleine de promesses Quand le vent de la nuit diffuse ses caresses Embrasse toute la terre et les roses d’un ineffable amour Prend dans ses bras les lumiĂšres les plus belles Le ciel s’endort dans son azur aux Ă©toiles Ă©ternelles. N° 0433Souviens toi soleil... Souviens toi soleil Toi l’astre que j’aime L’horizon sans pareil Couleurs jamais les mĂȘmes La rosĂ©e te bĂ©nie De perles frĂ©missantes Venues de l’infini En lumiĂšre rasante Elle atteint la grĂšve LĂ  bas au fond de la plaine Furtive de son regard en trĂȘve Elle rĂ©chauffe sans peine Souviens toi soleil Toi l’astre que j’aime Tes rayons dans le ciel Une braise sans flegme Ton ocĂ©an est hydre De fĂ©conder la terre Il est toujours libre De ses vagues de lumiĂšre Ton feu roi brunit l’épi Dans l’étĂ© de sa vie. N° 0434Printemps des poĂštes... Chaque haie, chaque buisson Parfume acadĂ©miquement son renom Chaque odeur nous en arrive si vite Le plaisir d’abord, la pensĂ©e ensuite Le poĂšte naturellement Jouit de l’instant charmant C’est le printemps des poĂštes Tous les cƓurs charmĂ©s en fĂȘte L’ñme des fleurs embaume les jardins Toutes les odeurs d’étranges festins L’air en devient si doux Le ciel tout bleu s’en colore jaloux L’horizon devient fleur Flambe de bonheur Le soir devient tout frileux Le temps en tombe amoureux. N° 0435Jour et nuit... Cieux Ă©toilĂ©s Montagne vĂ©nĂ©rĂ©e Innocente blancheur PĂ©trie de bonheur Se dresse nue Dans un ravin inconnu La nuit vient toujours Chasser les flots du jour Les rayons du soir Couleurs d’espoir Sur l’horizon Qui perd sa raisonv Ainsi rĂȘve la toile EclairĂ©e par l’étoile A la lumiĂšre de vie Dans son lointain infini. N° 0436Oh ! Nature... Le jour moissonne tes silences Une plaque de neige dĂ©saltĂšre mes mains une chance PrĂ©s de la source qui chante ses louanges Je sens passer le souffle des anges Les arbres impassibles cherchent leur ombre Chaque branche se querelle sous la bise qui gronde Le toit mon ciel dans un si calme bleu Eclaire la vallĂ©e de la fraĂźcheur des cieux Aucunes herbes ne poussent dans les prĂ©s dĂ©nudĂ©s Seules quelques mousses brillent sous l’anxiĂ©tĂ© Aucuns oiseaux sur les branches pour chanter la complainte Celle qui ranime les cƓurs quand le printemps se pointe Pour que les jours de lumiĂšre comme celle de mon cƓur Laisse arriver le temps aux rayons d’or du bonheur. N° 0437Quand les oiseaux... Quand les oiseaux chantent en chƓur S’éclaire la toile du bonheur Le cƓur vibre s’enivre et jouit De leurs douces mĂ©lodies L’instant de vie devient sublime GrĂące Ă  cette crĂ©ation intime Instant douceur, charme les paupiĂšres Assis, les yeux fermĂ©s, seul sur une pierre J’admire le cƓur des fleurs, celui de leurs Ăąmes L’iris des yeux laisse Ă©chapper quelques larmes Le ciel est beau dans le soleil du soir C’est un beau soir d’étĂ© dans ses flambeaux de l’espoir. N° 0438Naturellement... Fleurs des prĂšs, fleurs des champs L’azur fĂ©conde notre temps Vos parfums soufflent du ciel Enivrent les ruches de leur miel Pendant que volent les abeilles Qui puissent le nectar aux cƓurs des treilles La plaine chante, les blĂ©s dessinent des sillons En grandes vagues vertes de tous les tons La terre exhale ses plus tendres senteurs Les fleurs lui chuchotent les plus belles couleurs couleurs parfumĂ©es qui charment l’heure Celle que vit son Ăąme dans sa vision intĂ©rieure. N° 0439J'ai Ă©coutĂ©... J’ai Ă©coutĂ© le vent Passer de plaine en plaine Butter un court instant Sur la montagne souveraine Pas un bruit, pas un gĂ©missement MĂȘme silence dans son haleine S’ouvre tout grand le couchant OĂč se lĂšve la lune souveraine Son teint d’albĂątre vieillit par le temps Filtre une faible lumiĂšre avec peine La douce SĂ©lĂ©nĂ© gonfle ses joues au vent Celui qu’elle Ă©coute au son nonchalant J’ai Ă©coutĂ© le vent Passer de plaine en plaine. N° 0440Une nuit Une nuit en pleine nature Loin des bruits qui en ville perdurent Ecouter le bruit du silence Celui que souffle sa prĂ©sence Une vallĂ©e bordĂ©e de montagnes Une rĂ©alitĂ© du pays de cocagne EcrasĂ©e par le poids de l’air en solitude Oppression pesante comme en altitude MystĂšre, d’oĂč vient le bruit qui n’est pas Du toit du ciel, du toit de l’au-delĂ  Les Ă©toiles plus nettes se rapprochent de moi Scintillent dans l’immensitĂ© oĂč elles se noient Car la nuit n’est point noire sans ombres Seuls les arbres aux squelettes sombres ProtĂšgent les buissons aux piques hĂ©rissĂ©es Dans une douce lumiĂšre, venue du ciel Ă©toilĂ©. N° 0441Il pleut... Le ciel pleure sur le monde La nature il inonde La montagne s’écroule Les pierres roulent L’eau partout ruisselle Sous les clapotis de la grĂȘle Qui trucide les fleurs A l’intĂ©rieur de leurs cƓurs Le vent souffle en rafale Chasse les nuages qui cavalent Le calme revient peu Ă  peu Le ciel bĂ©nit les dieux Le soleil rallume le feu La nature respire Ă  nouveau La vie s’éclaire c’est beau. N° 0442Je ferme les yeux... Je ferme les yeux, une nuit pleine d’étoiles Dans les cieux immenses, l’ocĂ©an sans voiles Attire mon regard bien au-delĂ  du monde Par le flots des mers dont mes yeux s’inondent Je m’interroge de loin dans ce confus murmure Le vide irrĂ©el oĂč brille les feux de toute nature Les Ă©toiles d’or aux diamants d’harmonies Parlent Ă  voix basse au fond bleu infini Rien ne les arrĂȘte dans leur dialogue de feu Pas mĂȘme la couronne sur la tĂȘte de dieu D’oĂč tombe une pluie de lumiĂšres divines Qui recouvre les yeux dont l’iris s’illumine Une pluie d’étoiles dessine l’arc-en-ciel bleu Un flot immense de lumiĂšre Ă  l’horizon des cieux Infuse tout l’univers d’un dĂ©cor phosphorescent La magie de la nuit fait vibrer la cantharide du firmament Dans le silence suprĂȘme qui rĂšgne au-delĂ  de l’infini C’est la puissance du nĂ©ant, celui qui Ă©claire l’esprit. N° 0443Voile et brouillard... Un voile de brume couvre l’horizon Le clair obscur colore sa passion Le brouillard dĂ©pose des perles sur les branches Des milliers de diamants brillent en avalanches Les oiseaux chantent mĂȘme sur leur nid froid Ils attendent le ciel bleu en gardant la foi La source qui jaillit dans le prĂ© en couleur vert d’eau Coule humble et douce en frĂ©missants en petits flots Elle s’enfonce dans les bois agitĂ©s par le vent Sans Ă©couter les branches des arbres gĂ©mir en jouissant Des caresses de l’aquilon qui souffle et glisse Sur les feuilles jalouses papotent et s’épuisent A chuchoter dans de doux Ă©bats Que le vent provoque en passant ici bas A l’ombre de beaucoup d’arbres parlent les lierres liĂ©s Dans le nid des oiseaux palpite la vie en gaitĂ© Les nuages s’étirent dans le ciel de pourpre et de cuivre Mes yeux enivrĂ©s de ce temps en sont ivres N° 0444DĂ©cembre en givre... La source chantonne pour se rĂ©chauffer Ses flancs de claire nuit sont ainsi gelĂ©s Les herbes prisonniĂšres continuent de grelotter Les tiges les plus hardies s’élĂšvent toutes gelĂ©es L’infini frissonne comme la plume au vent Le froid glace la terre qui craque avec les sarments Le torrent roule sous la glace et pleure Garde dans son lit la truite Ă©toilĂ© en demeure Chacun attend les premiers rayons d’or Pour fondre de plaisir dans un nouveau dĂ©cor Etrange royaume d’un naturel d’illusion Le murmure des eaux consacre les Ă©motions De ce langage muet fĂ©condĂ© par l’astre soleil Quand tout revit et palpite des rayons Ă©ternels Ainsi sont les froids matins de dĂ©cembre Quand les flocons de neige scintillent de perles en nombre. N° 0445L'Ă©tĂ© Le jour... L’étĂ© le jour s’enfuit Dans le triomphe de la nuit Ses odeurs au parfum enivrant S’illuminent d’un voile transparent L’immensitĂ© s’éclaire d’une ombre pure Seule dans la nuit qui perdure L’aube erre douce et tendre Attend son heure pour entendre Les voix profondes du ciel RĂ©veiller les rĂȘves Ă©ternels Scintillent des croix d’étoiles De leurs diamants sans voiles Le bal du ciel s’achĂšve Les flots du jour se lĂšvent Eclairent vaguement Un doux firmament La vague du jour teint la nuit Qui se prolonge sur l’infini Comme un miroir d’albĂątre Les lumiĂšres montent de l’ñtre Celles du jour au front de la terre Embrasse l’horizon de lumiĂšres Le silence dort sur ce velours colorĂ© Dessine des vagues Ă  l’écume de l’étĂ©. N° 0446L'automne... Ma route le matin Est bordĂ©e d’or et d’airain Les feuilles m’accompagnent Comme une fidĂšle compagne La nuit Ă  crĂ©e pour elles Les parures les plus belles Frissonnantes sous le vent Charmeuses couleur de sang De leurs bleus l’iris de mes yeux succombe Sous les beautĂ©s du nombre Elles me cachent le ciel Du bleu pur Ă©ternel C’est la magie de l’automne Qui Ă  mon cƓur rĂ©sonne De battre mon cƓur s’est arrĂȘtĂ© Son sang chavire pour l’éternitĂ©. N° 0447Le jour tombe... Le jour tombe de fiĂšvre noire La nuit s’habille aux couleurs de sa gloire L’horizon brĂ»le de son Ăątre d’airain Pour Ă©clairer les cieux divins La lampe du ciel Ă©teint la terre Laisse les montagnes en priĂšres La nuit paisible Ă©tend son voile Ouvrant sa porte aux Ă©toiles Le vent devenu sage soupire Perd son souffle qui expire La nuit peut vraiment commencer son idylle avec le ciel d’éternitĂ©. N° 0448Le pin... Le vent joue de la harpe Ă  travers les branches de pin Les aiguilles vengeresses se dressent sur son chemin Pour protĂ©ger les pignes qui naissent en ce matin Les plus anciennes tombent et pleurent de chagrin Le cycle de la nature impose son destin FrĂȘles et dĂ©licates les pousses aux aspects fĂ©lins A la source du bois par le soleil inondĂ©es Chuchotent une douce musique dans ce joli mois de mai Chant naturel et divin d’une belle harmonie Le pin en frissonne gonfle la sĂšve de sa vie Cette vibrante nature brise l’ivresse de son paradis. N° 0449Oh ! lac... Oh! Lac Oh! Mon beau lac, Oh ! Magique montagne Tu as conquis mon cƓur, tu as conquis mon Ăąme NichĂ© au pied des pics, au pied des nĂ©vĂ©s Tu resplendis dans ton immense beautĂ© Dans ce ciel merveilleux que nous offre l’étĂ© Ce ciel pĂȘche dans tes eaux toute sa voluptĂ© Pour te recouvrir de cette belle couleur bleutĂ© Tu es l’iacchus mythique de ce lieu Ton panoramique inonde tous les yeux La grande Pythie n’aurait pas fait mieux Tu es tout dans la balade de ton tour merveilleux Mon dieu que le montagne est belle Sa beautĂ© resplendit car elle est Ă©ternelle Mon cƓur inondĂ© se fond dans le bleu de ton cƓur Sa cantharide vibre dans ton palais bonheur. N° 0450Dans la nature... Dehors les oiseaux cherchent un abri, frileux Leurs ailes s’engourdissent sous la fraĂźcheur des cieux LĂ  haut dans la montagne Ă  la suite brumeuse Laisse trainer les plis de sa robe neigeuse Des oiseaux sourient, d’autres pleurent, touchant D’autres plus heureux chantent en grelotant Ils tressaillent souvent, gardant leurs cƓurs d’or A l’aube matinale chante encore et encore Ils ont dĂ©jĂ  oubliĂ©s la nuit sombre et dure Je les Ă©coute, pensif, avec leurs chants et murmures Sans doute Ă  rĂȘver d’un nid de plumes chaleur pour les petits plus de froid et dormir sans peur Par la fenĂȘtre au loin je vois le ciel tout gris La nature reste endormie sous les nuages et la pluie Les notes de l’hiver vont devenir pĂ©nibles Pour ces petits oiseaux mon cƓur reste sensible Le vague de leurs regards vers moi se pose Je voudrais ouvrir pour tous le paradis tout rose. N° 0451Lorsque... Lorsque le jour s'Ă©vanouit Dans l'ombre de la nuit La forĂȘt vient s'assoupir Laisse flotter ses dĂ©sirs Un oiseau esseulĂ© vole Dans son chant de paroles Au firmament, l'Ă©toile du soir Eclaire en douceur son miroir Le noir jouit du plaisir de renaĂźtre Les Ă©toiles Ă©tincellent pour tous les ĂȘtres L'astre de feu Ă©claire les pilastres Dans les cendres noires errent les astres Dans le vent soufflent les elfes, les fĂ©es Comme un indivisible essaim de dĂ©mons dĂ©livrĂ©s La lune Ă  l'horizon perce les monts et les plaines Par sa douce lumiĂšre Ă  la pĂąleur souveraine Venue du limpide ocĂ©an, dans le miroir des Ă©toiles Dans cette grande mer, les nuages Ă©tirent le voile La nuit se couche en chaussant toutes ses lumiĂšres Dont tous les diamants viennent Ă©clairer la terre. N° 0452Ecoutez... Ecoutez, Ă©coutez le joli chant de l’eau Il glisse sur les cailloux avec le mĂȘme flot Il passe en courant, bouillonne et glisse Doucement dans les branches sa chanson se lisse Le petit bois est ravi, ainsi tout Ă©moustillĂ© De temps Ă  autre, lui donne de blancs souliers Mais il danse comme la fĂ©e mĂ©lusine En virevoltant comme sur des perles fines Ici et lĂ , les fouines, les putois, les mulots Ă©coutent Loin des sentiers, des chemins, oĂč bien des routes Le bruit de l’eau aux murmures cĂąlins Comme la roue qui tourne Ă  cĂŽtĂ© du moulin Cette eau qui tremble, se prend d’un accĂšs de toux Toute essoufflĂ©e d’avoir sautĂ© tant de cailloux. N° 0453Je marche... Je marche, et sur mes yeux se fixent mes pensĂ©es Je vois pourtant les arbres aux branches entremĂȘlĂ©es Sans rien voir, sans rien entendre, sans rien sentir MĂȘme pas la lumiĂšre du jour, entrain de s'enfuir Je ne vois pas l'or noir du soir qui tombe La forĂȘt me regarde, avec tous ces yeux en nombres C'est pourtant la saison, au parfum de violettes C'est le temps du printemps, celui des fleurs en fĂȘte Des arbres encore nus, aux branches quelques bourgeons C'est l'idylle naturelle, dans la nature en sa passion Qui fait sourire le ciel, car s'y caressent les nuages Qui jouent aux tumultueux enfants en bas Ăąges Le souffle de la bise ne m'a point arrĂȘtĂ© J'ai continuĂ© Ă  remplir mon Ăąme de bienfaits Respirer le grand air pur, fouler l'herbe verte Fatiguer mes jambes, pour le plaisir de dĂ©couverte DĂ©couvrir les nouvelles odeurs printaniĂšres de douces fleurs Qui chantent des vocalises colorĂ©es, au jardin de mon cƓur La nature reste ce lieu magique qui invente le bonheur Sur les arbres du temps qui sont entrain d'Ă©clore S'est chargĂ© mon cƓur de toutes les aurores. N° 0454Le jour... Le jour prĂ©pare le lit de la nuit Tire ses couvertures aux couleurs de rubis Pose sur les montagnes de petites fleurs d’or Pendant que les cendres grises tamisent le dĂ©cor Les silences divins se courbent vers la terre Comme pour s’accrocher Ă  la barbe des lierres En jouant un Ă  un sur la harpe et la lyre En notes colorĂ©es dont l’horizon s’enivre Les nuages ridĂ©es s’étirent vulnĂ©rables Se fondent dans la nuit dans les dunes de sable Mais la rose des vents, belle et coquette Dessine des bouquets aux couleurs de la fĂȘte Heureux horizon qui s’éclaire de fleurs Dont les cƓurs s’illuminent de divines couleurs CrĂ©ant des flambeaux de rayons Ă©blouissants Dans le ciel qui jouit dans le soir triomphant Ce ciel oĂč dieu se cache dans son astre mystĂ©rieux Sur le chemin des Ă©toiles, au plus profond des cieux. N° 0455Fin de l'automne... La nature ferme les portes de l’automne Une Ă  une ses feuilles l’abandonnent Les belles couleurs d’une chaleur monotone tremblent sous le vent qui les chasse en personne Les pauvres arbres commencent Ă  avoir froid Raides et noircit ils frissonnent dans le bois Les oiseaux malheureux sur les branches gazouillent Avec leurs petites pattes doucement se gratouillent La neige ce matin Ă  blanchie toutes les cimes VoilĂ  que sur la toile l’hiver se dessine Glisse sur le sentier les doux coussins de feuilles Se chahute dans la crisse, de celles qui veulent Pour d’autres dĂ©jĂ  l’humiditĂ© de fin Mais ne pleurent pas sur leur triste destin Les volets mi-clos des couleurs de l’automne Bercent mon cƓur d’une langueur monotone Le noir s’éclaire dans la nuit sans dĂ©lire La nature s’endort pour mieux vouloir revivre. N° 0456L'automne ne veut pas... L’automne ne veut pas mourir Les feuilles rĂ©sistent Ă  rougir de plaisir Toutes les collines sont recouvertes de rouille Dont les arbres tĂ©mĂ©raires refuse la dĂ©pouille Amoureuses du soleil, les herbes encore alertes Avec obstination poussent dans la pelouse verte La rosĂ©e de la nuit, Ă  peine blanchie les prĂ©s OĂč l’on peut admirer les nouveaux champs de blĂ©s Ici et lĂ , les moineaux se querellent Mais bien vite laissent entendre leurs douces ritournelles Le ciel en bleu d’azur rayonne souverain Pour peindre la nature des plus beaux tons d’airain. N° 0457Les oiseaux... Les oiseaux rĂ©veillent l’amour Par leurs chants et leurs discours Ils chantent des notes sacrĂ©es Sous un immense ciel dorĂ© Ils volent des bois vers la plaine En chantent toutes les notes sans peine Les branches des arbres frissonnent toujours GrĂące Ă  leurs ailes qui palpitent d’amour Toute la nature se met Ă  frissonner De ce dĂ©sir sans fin avoir envie d’aimer C’est l’heure oĂč le soleil va aller dans son ombre Faire vivre la rosĂ©e dans tous les coins sombres Mais le temps n’arrĂȘte pas son heure Seul le ruisseau coule son eau qui pleure Le vent continue Ă  caresser les rochers sombres En essuyant la brume au coin de sa pĂ©nombre MĂȘme l’horizon dans son azur se met Ă  trembler Pour s’endormir en palpitant sous les baisers Des baisers venus du ciel immense avec ses flots Ă©toilĂ©s. N° 0458Matin blanc... Le premier matin blanc A mis des perles sur les branches Brillantes de diamants bleus pervenche Le vent souffle et prend son temps A chasser le brouillard enveloppant les bois Tandis que fument les cheminĂ©es sur les toits L’étang s’agite avec ses saules chevelus Pendant que le ruisseau dĂ©borde sur le talus Les arbres y baignent leurs feuillages givrĂ©s Les champs de luzerne scintillent tout gelĂ©s Partout des cristaux blancs clignotent sous le soleil C’est la fin de l’étĂ© Ă  l’automne Ă©ternel Le premier matin blanc . N° 0459L'automne... C’est l’automne, le ciel s’éclaire d’un azur de turquoise De son bleu le plus pur, comme la mer d’Iroise Le brouillard du matin Ă  mis son Ă©charpe autour de la colline Mais la bise souveraine impose son autoritĂ© divine C’est la gloire silencieuse qui exerce sa passion RĂ©veiller la colline et caresser les monts Les feuilles tourbillonnent, emportĂ©es par le vent Comme des grĂȘles d’or au fond du ciel mouvant C’est leur dernier voyage sous pavillon du soleil arborant fiĂšrement des belles couleurs vermeil La lampe du ciel fait miroiter leurs lumiĂšres Pour inonder de couleurs les ocres de la terre. N° 0460Sur l'arbre du temps Sur l’arbre du temps les ans viennent d’éclore tout dans ce bel Ă©den semble combler l’aurore Du dĂ©sert jusqu’aux bois s’ouvre un vaste rivage Les arbres dans les champs sont des bĂȘtes sauvages Les rochers sur la montagne forment de vilains cachots On voit l’immensitĂ© se dĂ©voiler sur les arbres bien hauts Le vent fait le silence cesse un instant sa clameur Le soleil regarde le paysage sans peur Dieu regarde tous ces monts beaux avec leurs ombres Dans les jours qui passent peu importe le nombre Je palpite vaguement devant autant de candeur Dans la sĂ©rĂ©nitĂ© mes yeux gardent le bonheur Le jour quoi s’en va vaut le jour qui commence Je me vois vieux penseur dans cet azur immense Mon Ăąme maintenant est pleine de son passĂ© La nature gaiement y joue la flute enchantĂ©e L’arbre solennel dans son espoir me murmure Que la belle crĂ©ation tout est dans cette nature Tous les astres d’or se parent de ce ciel bleu Grand oĂč petit ils sont la volontĂ© de dieu. N° 0461Quand le soleil... Quand le soleil disparaĂźt triomphant, dĂŽme dorĂ© Se reposer en exil, comme un monstre sacrĂ© Couronne de couleurs au front de son ombre Sur la terre envoutĂ©e en empire des ombres Pas de sceptre ni d’épĂ©e, mais un manteau de nuĂ©es Endormir la clartĂ© sous un voile muet Les cimes, les pointes des sommets hautains Deviennent livides dans la vallĂ©e qui s’éteint Au firmament du ciel Ă  la couleur d’airain Illumine alors la nuit, comme un vrai souverain Plus de rayons providentiel de l’astre solitaire Aux sombres azurs de la nuit, Ă  la lampe de la terre De noirs Ă©vĂ©nements s’éclairent dans la nuit Les corbeaux qui passent lentement s’enfuient Comme le froid du matin, d’un jour mystĂ©rieux Arrive la nuit qui imprĂšgne tous les yeux Ainsi s’évanouie une splendeur immense Par le soleil qui se couche, dans la nuit qui commence En se levant toute grande ouvre ses voiles Tremblantes au firmament naissent les Ă©toiles. N° 0462Le soir... Le soir les chemins sont pleins de voix lointaines Par ci par lĂ , coule Ă  flots les fontaines Mes pensĂ©es germent comme les Ă©pis Formant l’onde des sillons des champs rĂ©unis Les prĂ©s devant les bois, ondulent sur mon esprit du soir Qui se colore du temps, gardant un peu d’espoir Mais erre aveugle dans le choc des passions Celles qui sont vraies comme celles du mystĂšre de Sion Je lutte contre le monde, je lutte contre moi-mĂȘme Des livres qui me touchent, une passion extrĂȘme Tous les bruits autour de moi ont un sens mystĂ©rieux Les murmures, les Ă©chos, tous des vagues au son sĂ©rieux Mais mon Ăąme reste humble, la nature elle a choisie Pour ĂȘtre une lumiĂšre dans ma simple poĂ©sie Elle crie dans le jardin de sa vie, ce qui peut ĂȘtre charmant Elle est libre est heureuse sous ce beau firmament Comme une fleur rayonnante, une fleur Ă©panouie Dans le ciel au couleurs des flammes de sa vie. N° 0463DĂ©but de nuit... Le jour s’éteint des couleurs de la nuit Mais l’ombre colorĂ©e tient le jour qui s’enfuit Dans ce clair obscur la bagarre est immense Le ciel impassible prĂ©pare la sentence Instant divins de l’horizon qui s’expose Les nuages oĂč la nuit, le plus fort en dispose Mais l’image rougit de ce chaud firmament Intense et gothique Ă  l’aspect flamboyant J’aime la nuit noire imparfaite qui passe Son tapis de feu, rien ne va plus, trĂ©passe Le croupier de la terre s’est bloquĂ© sur le noir Les nuages chassĂ©s, le ciel reprend espoir Une Ă  une les Ă©toile Ă©clairent leurs diamants La nuit devient bleu partout oĂč le noir est prĂ©sent Cache son Ă©chec sans damiers noirs oĂč blancsv Ce n’était qu’un jeu, un coup de poker gagnant La nuit s’éclaire, le jour attend Ă  prĂ©sent. N° 0464La fin de l'automne... La nature ferme les portes de l’automne Une Ă  une ses feuilles l’abandonne Les belles couleurs d’une chaleur monotone Tremblent sous le vent qui les chasse en personne Les pauvres arbres commencent Ă  avoir froid Raides, noircit, frissonnent dans les bois Les oiseaux malheureux sur les branches gazouillent De leurs petites pattes doucement se gratouillent La neige ce matin Ă  blanchie toutes les cimes VoilĂ  que sur la toile l’hiver se dessine Glisse sur le sentier les doux coussins de feuilles Se chahutent dans la crisse, de celles qui veulent Pour d’autres dĂ©jĂ  l’humiditĂ© de fin Mais elles ne pleurent pas sur leur triste destin les volets mi-clos des couleurs de l’automne Bercent mon cƓur d’une langueur monotone Le noir s’éclaire dans la nuit sans dĂ©lires La nature s’endort pour mieux vouloir revivre. N° 0465La nuit termine son sommeil... La nuit termine son sommeil L’aube se lĂšve sans le son du rĂ©veil Son calme et son silence ouvre les yeux La douceur de l’aurore au front merveilleux Le pastel mĂ©lodieux Ă©tale sa couleur Sur le front de rosĂ©e qui chante le bonheur Rien ne bouge, la nature Ă©ternelle s’étire Paisible pĂąleur sur la brume qui dĂ©lire Un dĂ©lire gracile pour un merveilleux rĂȘve Celui de la nuit qui termine sa trĂȘve L’aube ouvre sa lumiĂšre, attire le soleil Qui au lit de la nuit rayonne de vermeil Dessine dans le ciel tout l’horizon du jour Odorant de fraĂźcheur, il porte son amour Celui du diamant bleu, palais du firmament Brillant de mille feux, la lumiĂšre du temps Le cƓur de la nuit bat du sang de sa toile Le jour se lĂšve, pour que vivent les Ă©toiles. N° 0466La nature... La nature palpite, vague verte et fleurie Les oiseaux chantent au bord de leurs nids Ici et lĂ  se mĂȘle l'argent et l'or Le ciel bleu un fond de toile au dĂ©cor Les montagnes s'Ă©clairent de lumiĂšre en blanc La terre se colore, s'irrigue d'eau pure au prĂ©sent Les papillons volent, errent comme dans les rĂȘves Les champs dans les couleurs montrent leurs fiĂšvres Les abeilles d'or continuent Ă  butiner et chante Ces buveuses de nectar en va et vient vers leurs ruches dĂ©chantent Les branches dans leurs Ă©bats continuent Ă  vivre Les arbres gonflĂ©s de lumiĂšre et de vie s'enivrent Des bourdons audacieux aux fleurs proposent Des Ă©bats amoureux dont lui seul dispose Toutes ces belles vies emplissent mon cƓur d'amour Le soleil brille rayonnant dans ses plus beaux jours Cet appel de la vie au doux chant de lumiĂšre Par l'Ă©clat de diamant de ce bel astre solitaire Parfums, couleurs, ombres des flots d'odeurs Parfums, chaleur, lumiĂšre des flots de bonheur. N° 0467RĂ©flexion automnale... C'est l'automne , l'heure ou finit la verdure L'heure du sommeil qui gagne la nature Toujours moins de clartĂ© , toujours moins de jour L'heure ou les grandes herbes se balancent d'amour ProtĂšgent les derniĂšres fleurs des assauts de la bise Qui frappe sans dĂ©tours , au hasard , triste et indĂ©cise Mais qui court lentement sur les pierres de brume CrĂ©ant des reflets aux broussailles qui sĂšchent une Ă  une Les marronniers tout bruns brillent au clair de lune Dans ces moments lĂ  les voix du ciel font silence Les yeux incrĂ©dules Ă©coute cette absence Les rayons du soir jouent de couleurs nostalgiques L'air tremble pour sa vie d'un arc-en-ciel magnifique Une douce clartĂ© monotone se brise sur la forĂȘt C'est l'onde du soir qui tremble sur la mer enchantĂ© Cette mer qui s'endort sous la houle du temps BercĂ©e de mille pleurs d'Ă©cumes aux vagues de son amant. N° 0468La St Jean Les Brandons... C’est l’étĂ© du saint jean Chaque annĂ©e je redeviens enfant Celui qui attendait avec passion La soirĂ©e nocturne des brandons Dans les journĂ©es qui prĂ©cĂ©daient la fĂȘte Cueillir les bois de la bousillĂ©e chouette Le cƓur dans mes pensĂ©es battait trĂšs fort En rĂ©coltant toutes les branches de bois mort Les aĂźnĂ©s sur la colline lĂ  haut s’activaient A composer un grand bucher de bois sĂ©chĂ© Pour obtenir de belles flammes dans le brasier Brasier autour duquel nous faisions la ronde en chantant Puis le bucher dans un grand fracas en s’écroulant Laissait ses braises dans un grand vacarme claquer Tous dans la joie et dĂ©lire ensembles Ă  hurler Une nuit de pleine lune oĂč se brĂ»laient tous les visages Cette incandescente lumiĂšre nous rendait trĂšs volages Traverser le bucher en courant pas sages Pour une nuit, pour un autre temps C’était permis pour l’étĂ© du saint jean. N° 0469CĂ©same... Ouvre toi... Spectacle Ă©blouissant, je suis Ă©bloui Un dĂ©cor de théùtre, sur la scĂšne je suis Dans un dĂ©cor lunaire avec ses pointes rocheuses La rouille s’étale sur les roches tĂ©nĂ©breuses Aux Ă©perons rocheux les magnifiques glorieuses Se dressent royales et conquĂ©rantes vers le ciel Qui domine la grandeur de ces monts Ă©ternels Savourant azur dans son palais silencieux Dans son fond immobile bien au-delĂ  des cieux Spectacle visionnaire de crĂ©ation du monde Un silence rayonnant aux couleurs d’outre tombe J’admire ce panorama sous le vent enflammĂ© De ces pics centenaires par tant d’éternitĂ©. N° 0470Le soleil en rĂȘve... Le soleil astre de rĂȘve, de tendresse et de vie De son amour brĂ»lant la terre en est ravie Il rĂ©pond Ă  l’appel de cette nature vivante Cette terre aux arbres muets, berçant l’oiseau qui chante Cette terre berce aussi l’homme avec ces ocĂ©ans bleus Comme elle aime les animaux, qui aiment aussi leur dieu L’homme qui aime les roses, et fait croitre les blĂ©s Se laisse bercer de tous les bois dorĂ©s Cette immense splendeur la richesse de cette nature Dans laquelle tout chante, et oĂč les fleuves murmures Des chants de bonheur qui monte dans le jour C’est le chant de la vie aussi le chant d’amour Celui des plantes, des arbres arides qui soupirent la nuit Tous des esprits rĂȘveurs qui ne font pas de bruit Seul, reste le poĂšte au rayon de ses Ă©toiles Dans l’immensitĂ© du ciel qui peu Ă  peu se voile C’est l’infini mystĂšre qui Ă©claire les yeux Ce n’était qu’un rĂȘve, il Ă©tait merveilleux. N° 0471Mes yeux... Mes yeux dans la vallĂ©e, ont des visions belles Sur la forĂȘt de mĂ©lĂšzes s’étirant Ă  tire d’ailes Magnifiques arbustes qui au soleil couchant Colorent leurs Ă©pines d’un orange flamboyant Les mĂ©lĂšzes aussi beaux qu’un vitrail gothique Dominent fiĂšrement la vallĂ©e, styles atypiques Le pan de la montagne, d’un cĂŽtĂ© s’effondre Pendant que l’autre s’éclaire dans la pĂ©nombre Plus d’ombres dans le cƓur, plus de soucis amers Au plus profond de l’ñme, ces arbres sont fiers Le soleil qui dĂ©cline, le soir rapide Ă  le suivre Les mĂ©lĂšzes pensifs, n’ont plus de temps Ă  vivre Leur trĂ©pas de couleur, s’arrĂȘte au couchant L’horizon qui s’éteint brunira de leurs sangs Le nuage et la brume, voile sans bruit Le tourbillon de l’onde qui engendre la nuit. N° 0472L'automne s'aventure... L’automne s’aventure doucement Le bleu du ciel a changĂ© son prĂ©sent Les meules du regain s’enroulent Toutes cylindriques, mĂȘme moule L’odeur qui monte de la terre Devient chaude aux narines entiĂšres CamaĂŻeu des foins coupĂ©s avec la terre Odeur marron, vert, grĂšge rien n’altĂšre L’harmonie du ciel et de la terre Le calme qui tombe sur la nature Plombe les senteurs qui perdurent L’orange amĂšre de la terre dĂ©lavĂ©e Noisettes de citronnelle des herbes sĂ©chĂ©es L’amandine de l’air aux rayons du soleil Douceur liquide d’un mĂ©lange de miel Je ferme les yeux pour mieux goĂ»ter l’ivresse Me saouler des odeurs avec dĂ©licatesse Pigmentation de ces mĂ©langes osĂ©s Je foule cette terre fatiguĂ©e, Ă©puisĂ©e L’automne pousse vers la fin le bel Ă©tĂ©. N° 0473Le miroir de la montagne... Le miroir de la montagne s’enfonce dans la nuit Les ondes malĂ©fiques tĂąche sont tain gris Les neiges Ă©ternelles jouent le miroir Ă  deux faces Brillent sur le cĂŽtĂ© oĂč se trouve la glace Mais le ciel qui encadre cette immense nature Retouche les couleurs, adoucit les plus dures Mais la lune ce soir ne voit pas son miroir Reste sous la terre qui augmente le noir La nuit s’installe et gĂšle toute la vie Plus rien n’éclaire le miroir de la nuit Les sapins frissonnent, les aiguilles givrĂ©es Le vent qui les caresse souffle la libertĂ© Glisse sur le miroir qui reflĂšte la nuit La montagne impassible prend son bain de minuit. N° 0474Couleur d'automne... La nature est une grande dame merveilleuse Elle use de ses charmes et se montre amoureuse Ses sentiments peuvent aussi la faire rougir Pour nous irradier du plus grand des plaisirs Le coup de foudre existe , nĂŽtre cƓur bat la chamade Devant une telle beautĂ© , nos yeux en cavalcade Jouissent de cette grande symphonie Tout en finesse dans le silence , le rouge est mis Les gammes chromatique des couleurs Ă  prĂ©sent Domine nĂŽtre Ăąme qui folĂątre maintenant Nous voilĂ  en extase lĂ  devant cette princesse Qui Ă  trouvĂ©e le point sensible de nos faiblesses Le chant est si beau que le ciel Ă©bloui Illumine nĂŽtre vie d'un merveilleux paradis Les feuilles d'automne bercent le violon de mon cƓur Leurs douces mĂ©lodies glissent sur les cordes du bonheur. N° 0475Bal en bleu... Dans un grand bal de bleu Mon cƓur toujours en feu FlĂąner en cette vallĂ©e de montagne RĂȘver sous mon chapeau du pays de cocagne Dans ce bel ocĂ©an au bleu phosphorescent RĂšgne l'apesanteur dans ce beau firmament Sous un suprĂȘme soleil la montagne flamboie Cette lumiĂšre sacrĂ©e m'inflige bien des Ă©mois De ce filigrane bleu mon Ăąme se couvre d'or Comme celui du soleil qui illumine ce dĂ©cor Cette lampe du ciel dans cette montagne de lumiĂšre Fait battre mon cƓur au clair de cette terre Dans cet archipel de splendeurs divines Le soleil s'est noyĂ© dans cette montagne sublime Ma cantharide vibre Ă  mon cƓur amoureux Dans ce palais de la terre qui est si prĂ©s de dieu Dans ce grand bal de bleu Mon cƓur toujours en feu. N° 0476La montagne flambe... Sur la montagne, le ciel s'est embrasĂ© Avec l'aide du soleil, de ses rayons Ă©thĂ©rĂ©s L'instant divin charme les yeux dans la vallĂ©e Les nuages heureux, dĂ©chirent le voile de voluptĂ© La lampe du ciel, sur l'horizon lointain ,vient Ă©clairer L'ocĂ©an phosphorescent ,que l'astre du jour Ă  abandonnĂ© Dans une immense ascension de l'infini, Ă  la couleur bleutĂ© Une lueur d'Ă©den ,dans ce silence, profondĂ©ment noyĂ© et Ă©clairĂ© Par ce palais de la terre si prĂ©s de dieu ou rĂšgne un ciel du soir illuminĂ© Les parfums, les sons, de toutes ces couleurs, sont divinement constellĂ©s EmportĂ©s par l'amour de la terre et du ciel, qui composent leur Ă©ternitĂ© L'horizon heureux s'Ă©claire d'une grĂȘle d'or, aux nuages flagellĂ©s Pour faire pleurer les yeux, d'une belle apesanteur colorĂ©e La gloire du soleil, dieu divin, du soir sur le mont de piĂ©tĂ© Le cƓur chavire, silencieux par ce panthĂ©on flambĂ© Les entrailles du soir s'ouvrent sur cette immensitĂ© Elles vont vers l'infini tendresse du ciel colorĂ© Qui habille les yeux de tous ces flots Ă©toilĂ©s Vibre la cantharide au cƓur du dieu zĂ©lĂ©. N° 0477Le froid, la neige, les pensĂ©es... Dans le froid qui sĂ©vit, mon cƓur bat fantoche Je tremble dans mon corps, les frissons me reprochent La bise qui s'agite en arabesques folles Pique, comme un dĂ©mon, ce corps qui carambole La face vague et blanche, l'Ɠil fixe en ce lieu BrĂ»le d'un dernier rayon, comme l'oiseau de feu Je suis glaçon dans un bal pas joyeux RĂȘve des amis, autour de moi, au coin du feu Mon regard reflĂšte les frissons de mon Ăąme Comme si mon esprit avait Ă©teint sa flamme Et soudain, s'en allant comme l'oiseau qui passe Abandonne son nid comme de guerre lasse Dans ce froid qui sĂ©vit mon cƓur joue de la lyre Je ne pense plus Ă  rien, pas mĂȘme Ă©couter l'eau vivre Plus de lettres, plus de sons, Ă  sortir de ma bouche Des refrains de chanson aux amours peu farouches Tremble mon corps de ses frissons pas mystĂšres Le froid m'a transformĂ© en ĂȘtre solitaire La clartĂ© du dehors emplie toute mon Ăąme Des fantĂŽmes givrĂ©s s'amusent, je les blĂąme La flamme qui crĂ©pite emplit mon cƓur d'amour La chaleur qui me berce a la douceur du velours Velours qui miroite de belles couleurs du bleu Celui que je vois avec le cƓur, dans les cieux. N° 0478Le lac... Le temps s'est arrĂȘtĂ© sur le lac endormi Pas un souffle, sur l'onde de sa vie Les arbres incrĂ©dules font entre eux silence Rien ne vient troubler le chant de cette absence Le voile de ce temps Ă  dĂ©colorĂ© le bleu du ciel Sans savoir si le dieu du moment est Ă©ternel Il pleure en blanches nuĂ©es au palais des cieux Les montagnes soucieuses de leur teint laiteux Se concertent avec un calme glacial de douceur Chacune y va de son petit mot de crainte et de peur Le lac plonge au plus profond de ses couleurs Pour Ă©clairer ses voisines Ă  retrouver les saveurs De ce temps qui a disparu sans l'avoir annoncĂ© Pour faire prendre conscience qu'il faut un peu mĂ©diter Sur le chant des notes qui composent la vie RĂ©aliser un vĂ©ritable ensemble naturel d'harmonie Le temps ne s'arrĂȘtera jamais avec tendresse Son horloge immortelle n'a aucune faiblesse. N° 0479Le lac pensant... En ce jour de soleil calme et silencieux J'ai regardĂ© le lac en prĂ©sence des cieux J'ai observĂ© les ondes dans cette immensitĂ© BeautĂ©, calme et silence j'ai Ă©coutĂ© J'ai entendu et vu ce que l'on voit en rĂȘve Mes pensĂ©es sont tombĂ©es sur la grĂšve Chacune avec une musique Ă  la sonoritĂ© sans pareille Cela arrivait de partout, et charmait mes oreilles D'abord un bruit immense de vagues confuses Plus vague Ă©tait le vent dans les branches touffus Des accords magnifiques aux suaves murmures Chacun son style propre mais la note trĂšs pure LĂ  bas vers le fond un flux va se perdre dans l'ombre Sur tout cet espace se cache malgrĂ© tout une pĂ©nombre Qui va inonder la terre victime de sa vague immense Rien ne se calme, les arbres ne font pas silence Leurs souffles voguent dans l'air comme une harmonie L'ensemble crĂ©ant l'effet d'une belle symphonie La terre et le lac s'Ă©panchent jusqu'au ciel Et les chants communs deviennent universel J'ai mĂ©ditĂ© alors, mon esprit s'est abĂźmĂ© dans les flots C'est l'heure de rentrer, mon cƓur reste sur un Ăźlot. N° 0480Le jour nait Le jour naĂźt de la nuit L'aube pĂąle sans bruit Le brouillard monte et fume Dans l'aurore toute en brume Une douce couleur d'airain Empourpre le petit matin La nuit enfin se couche La rosĂ©e prend sa douche Dans la clartĂ© du ciel S'annoncent les flots du soleil Au loin le chant du coq en dĂ©lire Les oiseaux s'activent de leur lyre L'horizon se berce des alcyons Oubliant dĂ©jĂ  les constellations Les parfums montent des fleurs Qui nous donnent le baiser du bonheur Le jour enfin s'Ă©veille Sur nature, l'amie Ă©ternelle. N° 0481Le jour s'en va... Le jour s’en va, la vision depuis ma chambre Le chevalet en Ɠuvre, tournĂ© vers l’ambre Tout blanc, tout rose, tout gris, tout noir La nature qui s’endort ranime l’espoir Le chevalet trĂ©pide et craque de son bois Mes yeux fixĂ©s sur le ciel qui flamboie Mes mains aux noirs pinceaux, fouilles les couleurs S’activent fĂ©briles, savourent le bonheur Des lumiĂšres scintillent ici et lĂ  sur l’image Mes mains, les yeux, assurent la mise en page Rien ne vient troubler cet Ă©den merveilleux Aurore des couleurs qui montent vers les cieux L’éternel a crĂ©e ce paysage superbe La neige ouatĂ©e, le met en exergue La nuit qui voile toute la ville Laisse deviner des cimes en Ăźles Plein les yeux, plein la tĂȘte Mon esprit amoureux est Ă©pris Jouit de visionner un petit paradis La nature un spectacle filmĂ© en couleur Pellicule dĂ©veloppĂ©e vers le bonheur La gravure couleur sur cette toile S’éclaire de la lumiĂšre des Ă©toiles. N° 0482La nature souffre... La nature souffre, le soleil Ă  dĂ©truire Les rayons brĂ»lent sa verdure Silence pesant s’installe en cette nature Le repos qui commence en cette nuit d’étĂ© Sera sans nul doute pour tous bien mĂ©ritĂ© Pour nous remercier de notre bienveillance Dispense ça et lĂ  toute sa prĂ©sence Choisissons les odeurs, multiplions les fleurs Qu’à cela ne tienne, sans arrĂȘt elles reviennent AussitĂŽt dispensĂ©es, Ă  nouveau relancĂ©es Ce plaisir perpĂ©tuel ne trouvera son terme Que si la lune vient pĂąle et terne Mais la bise s’est mise Ă  souffler Dame nature enfin Ă  respirer Retrouve peu Ă  peu toute sa dignitĂ© La voilĂ  qui s’agite ici et lĂ  Ne lorgnant pas vers l’au-delĂ  D’un cĂŽtĂ© gamine se balance De l’autre dessine une danse Accroche quelques boutons de fleurs Ce brin de fraĂźcheur lui redonne saveur Pour se parer de sa beautĂ© de la nuit Redevient alors un vĂ©ritable paradis. N° 0483Le brouillard... Le brouillard blanc oĂč noir prend d’austĂšres plaisirs Etouffer les montagnes et cacher leurs dĂ©sirs D’afficher les sommets des neiges Ă©ternelles Qui scintillent sous le soleil aux diamants des plus belles Le brouillard blanc et gris glisse doucement Ă  dessin Sur les cols, les arbres, les pins, et tous les sapins Ce doux flocon cache le crĂ©puscule de brume Comme un long fantĂŽme au flots des Ă©cumes Le brouillard sur les monts est toujours soucieux De rouler sur les arbustes en leur cachant les cieux AccablĂ©s par la bise qui chasse ce manteau dĂ©couvrir la plaine et ses villages de bardeaux Le brouillard joue des ombres aux rayons du soleil Pour annoncer l’automne aux feuilles en sommeil Tout s’endort sous la couette des couleurs vivantes De la terre jusqu’au ciel au bleu vert de la menthe. N° 0484L'automne de septembre... L'automne de septembre avec ses sanglots longs Bien qu'ils soient monotones, glissent par dessus les ponts La rosĂ©e du matin dessine des perles sur les feuillĂ©es Les roses des jardins de leurs seins humectĂ©s Se dĂ©colorent au jour des caresses mouillĂ©es Les feuilles vertes de rage d'y ĂȘtre associĂ©es S'abandonnent tristement sur leur jaune naissant Se recroquevillent pour protĂ©ger leur sang La vieillesse d'octobre trucide ce drĂŽle de temps De voir venir les longues nuits Ă  grelotter de froid Pleurer sous les brouillards Ă  en perdre la foi SĂ©cher les larmes aux mouchoirs de couleurs Se dĂ©corer de soleil en camaĂŻeu des fleurs Tomber avec dĂ©sinvolture , grĂące et abandon Pour se faire Ă©craser par de simples talons Sans un mot, mais des cris, sans une larme Perdre dans le silence la beautĂ© de leurs Ăąmes Combien ne connaĂźtrons pas la rigueur de novembre Qui ne va pas tarder Ă  vouloir les surprendre Les plus rĂ©sistantes pĂ©rirons dans le froid Laissant leurs gĂ©niteurs en squelettes de bois Ne cacheront rien de leurs intimes nuditĂ©s Les pauvres arbres tristes ainsi abandonnĂ©s Mais voilĂ  dĂ©cembre et sa blanche neige Ă©toilĂ©e Dans d'immenses nuits autour du feu de cheminĂ©e La nature en silence sous la couette ouatĂ©e Repose le temps de ses nuits en rĂȘvant Ă  l'Ă©tĂ©. N° 0485Le bal de l'automne... L'automne est un couturier crĂ©ateur CrĂ©ateur de beautĂ©s en couleurs Tous les tissus sont reprĂ©sentĂ©s Du plus soyeux au plus lumineux J'aime les camaĂŻeux de bleus Les mannequins sont tous superbes Toutes les couleurs et toutes les races ReprĂ©sentation faite avec allure et grĂące Du plus mince au plus grassouillet Tous sont richement habillĂ©s Le dĂ©filĂ© Ă©lĂ©gant et multicolore Chaque modĂšle me surprend encore Une douce musique donne l'ambiance Chaque mannequin son charme , son Ă©lĂ©gance Les robes de la plus belle Ă  la plus sophistiquĂ©e Jusqu'Ă  la robe majestueuse et Ă©toilĂ©e Sans doute la plus belle celle de la mariĂ©e J'ai retenu pour mon amour une belle bleutĂ© Les yeux ce sont mis de suite Ă  rĂȘver. N° 0486La neige... Il a neigĂ© dans ma tĂȘte et dans mes yeux La nature dans sa blancheur du merveilleux L'automne Ă©clatant s'est pris pour l'hiver Son dernier jour en est devenu pervers Mes yeux ont jouĂ©s aux flocons de neige A scintiller pour mieux crĂ©er des arpĂšges Les chanter en fin cristaux d'allĂ©gresse Voler sous le vent de blanches tendresses Charmer les nuages d'ombres grisantes Priver le grand astre du jour son rĂŽle d'amante Mon cƓur est rempli d'Ă©toiles qui flamboient Les yeux sans arrĂȘt sur le qui vive brillent d'Ă©mois Me voilĂ  un flocon volant dans des flots d'or Qui sont attirĂ©s au loin vers l'horizon en dĂ©cor Dans cet archipel oĂč s'est noyĂ© le soleil sublime Dans ce palais de la terre oĂč se cachent les cimes Des montagnes sacrĂ©es en blanc en formes divines ConsacrĂ©es par le dieu Ă©ternel dans ce grand lac des cygnes La nature ce soir est recouverte de tous ces diamants Mes yeux continuent Ă  jouir de ce spectacle enivrant Cette immensitĂ© consacre une vie pour un autre jour Je me laisse emporter par ses paillettes de l'amour. N° 0487PiĂšge... Le soleil s'est fait piĂ©gĂ© Par la pieuvre d'araignĂ©e Ses rayons sont prisonniers Dans des tentacules survoltĂ©es La lumiĂšre dans sa sombre journĂ©e Souffre de se retrouver ainsi Ă©touffĂ©e Seule compensation son horizon bleutĂ© Lutte intense provoque une lumiĂšre Ă©thĂ©rĂ©e Le roi des astres se bat avec sa force sa volontĂ© La puissance du dieu de ciel se retrouve maĂźtrisĂ©e Le temps lui parait long comme celui qui rĂ©git l'Ă©ternitĂ© Mais le maĂźtre de l'univers fait feu de toute sa luminositĂ© Pas de flammes d'enfer mais la chaleur de l'Ă©ternelle flambĂ©e Celle qui Ă  sa surface fait briller le firmament de sa lumiĂšre Ă©toilĂ©e La lampe du ciel d'un coup de baguette magique vient enfin illuminer Sa grande amie la terre pour lui faire retrouver sa divine couleur bleutĂ©. N° 0488Magique nature... La lampe du ciel Ă  la montagne de lumiĂšre Fait battre mon cƓur, au clair de cette terre Le soleil s'est noyĂ© sur la montagne sublime Cette lumiĂšre sacrĂ©e sur la neige en intime Vibre la cantharide Ă  mon cƓur amoureux Une grĂȘle de roses est descendue des cieux La montagne jouit de ce brasier de flammes Le rose du soleil a inondĂ© toutes les Ăąmes Par ce langage de fleurs les roses de la vie Eclairent le soir dans le jour qui s'enfuit Dans cet ocĂ©an pastel de rose phosphorescent RĂšgne le silence d'or de ce beau firmament Sous ce superbe voile la montagne flamboie La fraĂźcheur du soir provoque tous les Ă©mois L'aquilon du sang Ă  mon cƓur qui remonte Multiplie Ă  ce cƓur des vagues qui l'emporte Dans ce palais de la terre qui est si prĂ©s de dieu Par des flots de velours qui colorent les cieux Mes paupiĂšres deviennent des roses Ă  l'iris de leur vie Tandis que le ciel explose des couleurs divines du paradis. N° 0489Le brouillard... Le brouillard erre d'un langoureux ennui Entre les grands sapins verts, il flotte et s'extasie Il fait frĂ©mir ces arbres, dans leurs grandes silhouettes vertes Se tortille comme une couleuvre, dans le sable qu'il dĂ©serte Parfois il perd pied, et glisse sur la colline en pente L'aquilon son alliĂ©, le pousse comme une plante grimpante Il plane , immense et libre , avec calme et voluptĂ© Caresse les sapins, pour mieux les faire rĂȘver La nature l'enivre, il cherche je ne sais quoi A Ă©taler son gĂźte, comme un fantĂŽme dans ses bois InanimĂ©, il dort de ce sommeil en blanche solitude Comme celui d'un roi, qui glisse dans ses turpitudes Il plane immense dans sa nuĂ©e de pleine libertĂ© L'eau du torrent n'est pas Ă©pargnĂ©e de son aurore baignĂ©e Les mousses ravis, gloussent sans se faire piĂ©ger Le brouillard s'Ă©tire sans bruits, il s'est engourdi Le voilĂ  qu'il s'Ă©vanoui, les arbres retrouvent le soleil paradis. N° 0490Aller... Aller Ă  l'infini de sensations sublimes Au panthĂ©on de l'extase, pour un silence intime L'ascension des rochers, victoire sur l'Ă©ternitĂ© Atteindre le nirvana d'un bonheur illimitĂ© S'ouvre aux yeux l'Ă©den du divin ocĂ©an Dominer la montagne, mais pas le firmament Une splendeur immense, silence de la vision Savourer la gloire , du dieu de la passion L'Ă©cho rĂ©pond de ses ondes sĂ©raphiques A la voix d'apesanteur, d'un cristal magnifique Le rĂȘve vaincu sur l'entrailles des rochers Lever les bras au ciel, dans ce palais Ă©toilĂ© De battre, le cƓur s'arrĂȘte, dans cet instant sacrĂ© L'astre devient ciel, la montagne devient soleil Toucher son plafond sans dominer le ciel Toutes les cloches sonnent Ă  cĂ©lĂ©brer l'hymen Sentir le cƓur se fondre, le chƓur chante amen 'homme se domine, le feu du divin l'enflamme Il est seul dans ce divin archipel, seul avec son Ăąme II est joie, il est amour, il est fĂ©licitĂ© Lui un instant le maĂźtre, le dieu sur le rocher. N° 0491La lune mystĂ©rieuse... La lune mystĂ©rieuse cache sa lumiĂšre Se laisse contempler tout lĂ  haut altiĂšre Elles se cache aujourd’hui, Ă©clairera demain Dans le silence de la nuit guide notre chemin Je l’attendrai monter, calme, sereine et pure Dans son palais de nuit, derriĂšre la brume obscure Elle blanchit les Ăąmes solitaires Une lampe de la nuit ici sur cette terre De sa clartĂ© blanche, limpide, elle inonde Toute la terre et l’obscuritĂ© du monde Croissant, quart, demi, ronde, ne s’allume qu’au ciel Eclaire de son fanal solitaire en rayons providentiels DĂ©voile sa grossesse qui illumine la luit Des plus beaux sombres azurs de la nuit. N° 0492Le jour... Le jour quitte les cieux, laisse un transparent voile Pas Ă  pas au hasard pointe une Ă©toile La nuit colore son trĂŽne obscur du soir Le crĂ©puscule grisĂątre meurt sur les montagnes en noir Un coin du ciel reste bleu oĂč rose sombre DĂ©jĂ  le combat des couleurs du rouge dans l’ombre LĂ -bas sur la ville les lumiĂšres Ă©toilĂ©s Brillent sur la cathĂ©drale aux flĂšches dentelĂ©es La ville et ses milliers de toits dĂ©coupent l’horizon Tout brille de blanc et de noir vu depuis mon balcon BlanchĂątres fumĂ©es au bout des cheminĂ©es S’élĂšvent sur le front des maisons blasonnĂ©es Des centaines de clartĂ©s Ă  naĂźtre, luire tour Ă  tour Serpentent ici et lĂ  Ă  tous les carrefours La ville devant mes yeux s’allonge sur sa couche S’étire, des soupirs s’échappent de sa bouche Comme si trĂšs fatiguĂ©e je l’entendais gĂ©mir Je la vois gĂ©ante, devant mes yeux Ă  s’endormir. N° 0493Le ciel se voile... Le ciel se voile, le vent s’affole La nature brĂ»lĂ©e par le soleil rigole Les drapeaux claquent au vent La couleur de l’ombre assure le temps Nostalgiques les nuĂ©es montent dans la vallĂ©e Jouissent de la grisaille qui cache la vĂ©ritĂ© Mais les yeux des oracles noirs Clament l’orage sans autre espoir Entre ciel et terre ce sera la guerre Entendre le son du canon qui rĂ©sonnait naguĂšre Les feux de la rampe l’horizon Le noir lui va si bien qu’il protĂšge son fond Les Ă©clairs eux au moins ne sont pas bruyants Illuminent le ciel qui se dĂ©chire du nĂ©ant Le temps passe, la colĂšre trĂ©passe La nature frissonne met de l’ordre sur place Les nuages se dissipent en Ă©tirant leurs voiles La lune nous rend visite en se couvrant d’étoiles Tout doucement, tout redevient bleu et gris Il est temps de refermer le parapluie La nuit s’affirme enfin Il est temps d’écrire le mot fin. N° 0494Les arbres... Les arbres sont plus sages que les hommes Ils bercent leur calme sous l'aquilon qui sonne Du sapin au chĂȘne entre eux jamais de haine Debout , branches entremĂȘles ils connaissent nos peines Ils sont un royaume vivant des forĂȘts Ă©ternelles Se parlent entre eux sans se chercher querelles Font silence au jour du chant des tourterelles Les feuilles frissonnent Ă  voir courir le torrent Qui se presse volontaire en Ă©cumant son temps Ces arbres de douceur aiment qu'on les caresse Transmettent Ă  nos mains toutes les tendresses Ils cachent et protĂšgent les oiseaux enchanteurs Sous leurs feuillages rĂ©sonnent les mĂ©lodies du bonheur Etre sous l'ombre de ces bois un temps silencieux J'aime tous ces arbres mĂȘme s'ils me cachent les cieux. Miserere. N° 0495La nature blanche... Orchestre philharmonique, symphonie blanche Silence des notes sans couleurs s’épanchent L’écume immaculĂ©e arrive du nord ImmensitĂ© de neiges comme des flots d’or Sous le seuil de l’antre, inondĂ©e de blanc CiselĂ© les flancs blancs, dĂ©coupes des tourments Frissonnent fourrures, les ombres blanches et grises Pas de souffleur, pas d’erreurs de notes permises FĂ©erique aristocratie des ouates colorĂ©es Cordons de soie, gazes de velours Ă©clairĂ©es Bouquets de satin, ondes dĂ©robĂ©es Immense palais de voiles en robes des champs Douceur fleurie d’étoiles du ciel blanc RĂȘve intense, chante la blancheur nature Aux arbres immaculĂ©s de grandes chevelures Le manteau de velours de blanches Ă©toiles Au cƓur du silence qui tisse les voiles Tout l’orchestre joue sur des notes blanches Les yeux du bonheur symphonies d’avalanches. N° 0496Tous les parfums... Tous les parfums aux doux arĂŽmes, Fleurissent dans mes pensĂ©es, Quand mon cƓur s’abandonne, Sous le vent de l’amour, au parfum de l’automne. Je pleure en silence, mais je ne suis qu’un homme, Pas de honte Ă  le dire, triste rĂ©alitĂ©, Dieu l’a voulu ainsi, c’est bien le dogme. Seul l’esprit pur peu sortir d’un rĂȘve d’enfer, EnvoutĂ© comme il l’est, par ce parfum de soie, Il en oublie le temps, emportĂ© par cet Ă©ther, Celui qui fait surfer l’onde des voix, N’ayant point d’odeur, en restant hors du temps. Elles sont bercĂ©es par ces fragrances de l’horizon perdu, C’est le temps de la libertĂ© qui ne dure que l’instant, S’accordant Ă  toutes, mĂȘmes celles inconnues, C’est un parfum d’amour Ă  l’éternitĂ© infinie, C’est la chanson du cƓur, celui de la rose de sang, La rose buveuse de rosĂ©e Ă  mon cƓur pour la vie. N° 0497Sous le vent... NaĂźtre la rose sous le vent, Mon cƓur bat pour elle tout le temps, Lui donne des baisers Ă  chaque instant. Mon sang applaudit avec la soif d’un cƓur vaillant, En recevant ce breuvage d’amour pieusement. La cueillette des roses de la vie rouge sang, Eclaire mon ciel d’une douce nuit, c’est charmant. Toutes les Ă©toiles scintillent au firmament, Seule la rose m’enlace, nous voilĂ , amants. C’est un jour pur de septembre vraiment, Celui qui effeuille les pĂ©tales tendres d’antan. J’ai soif de vie et de mourir au jardin du printemps. Le soleil prolonge toutes choses pour la rose de son vivant, C’est un double plaisir de voir naĂźtre la rose des vents. N° 0498Les Lys... La nature est immense en Ăąme de fleurs mĂȘlĂ©es Un paradis sur la terre de ces Ă©toiles dĂ©ployĂ©es Le bel lys orangĂ© s’élĂšve majestueux Eclaire de ces Ă©toiles le jardin radieux Une couronne d’or colore ces dĂ©esses Les flots aux yeux de douces caresses PoĂšte prend ta lyre, Ă©toile lĂšve toi Que ta divinitĂ© dicte un peu sa loi Une douceur exquise enivrante beautĂ© TraĂźne vers toi le monde de mes pensĂ©es Oh ! Beau lys ouvre ton cƓur battant vers les cieux Le soleil de tes flammes va en sĂ©duire dieu. N° 0499Les Pivoines... Les pivoines sont de belles roses majestueuses Blanches, roses, oĂč pourpres couleurs joyeuses Valse leurs robes de belles crinolines Dansent nos yeux devant leurs charmes intimes Par le soleil qui joue Ă  Ă©clairer leurs flammes La douceur de leurs ailes couve ces jeunes Ăąmes Elles sourient de l’éclat dont le ciel les dĂ©core Sous les rayons du soleil qui luisent depuis l’aurore Ces pivoines, des veuves sultanes sublimes Au sĂ©rail des couleurs elles se pĂąment intimes Reine de beautĂ©s dans la journĂ©e des Ă©toiles Seule la nuit les caresse en Ă©talant son voile. N° 0500Printemps bleu Gris, blanc, noir, marron le fond de la toile Se colore du vert qui Ă©tale son voile Le soleil Ă©galise les nuances et les tons Qui montent verdoyants partout sur les monts Les montagnes jalouses se lavent de leur blanc La neige amoureuse fond sous le soleil son amant La vallĂ©e s’illumine, accroche ses lampions Aux bourgeons des arbres, par million Impatientes les jonquilles jaunissent de plaisir Composant les bordures des jardins de loisirs Les pelouses s’égayent de violettes impĂ©riales Dont le chant des couleurs n’à pas de rivales La mĂ©lodie du printemps joue ses notes joyeuses Qui laisse entendre ses gammes amoureuses La nature s’éveille sous ce bel arc en ciel Festival de la vie orchestre du roi soleil Ce soleil qui Ă©claire ces fleurs de la vie Fait flotter les odeurs qui nous emportent au paradis. Cela signifie, dans l’ordre tristesse le matin, parce que si l’on voit travailler une araignĂ©e, cela sous-entend qu’aucune rosĂ©e ne la gĂȘne ; et qui dit absence de rosĂ©e, dit pluie Ă  venir. PrĂ©occupation Ă  midi, parce que si l’araignĂ©e tisse sa toile au milieu de la journĂ©e, cela implique que la pluie se prĂ©pare et qu’il faut donc se dĂ©pĂȘcher ; et espoir le soir parce qu’une araignĂ©e qui se balade tranquillement au crĂ©puscule est dĂ©tendue et donc que le beau temps devrait persister. Si la fileuse se met au travail dĂšs le matin, cela signifie qu'elle doit le faire sans dĂ©faillance pour subvenir Ă  ses besoins de tous les jours ; si elle s'y met en milieu de journĂ©e, la nĂ©cessitĂ© est moindre et le soir, c'est que la situation est meilleure et qu'elle peut travailler pour son trousseau ou pour son plaisir. L'expression se dĂ©cline Ă©galement en disant pour la deuxiĂšme partie araignĂ©e du tantĂŽt, cadeau » RĂ©fĂ©rence nĂ©cessaire. Translation Find a translation for the araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir phrase in other languages morning spider, sorrow, spider of the south, marigold, evening spider, hope Select another language - Select - çź€äœ“äž­æ–‡ Chinese - Simplified çčé«”äž­æ–‡ Chinese - Traditional Español Spanish Esperanto Esperanto æ—„æœŹèȘž Japanese PortuguĂȘs Portuguese Deutsch German Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© Arabic Français French РуссĐșĐžĐč Russian àȕàČšàłàČšàČĄ Kannada 한ꔭ얎 Korean ŚąŚ‘ŚšŚ™ŚȘ Hebrew Gaeilge Irish ĐŁĐșŃ€Đ°Ń—ĐœŃŃŒĐșа Ukrainian Ű§Ű±ŰŻÙˆ Urdu Magyar Hungarian à€źà€Ÿà€šà€• à€čà€żà€šà„à€Šà„€ Hindi Indonesia Indonesian Italiano Italian àź€àźźàźżàźŽàŻ Tamil TĂŒrkçe Turkish ఀెà°Čుగు Telugu àž àžČàž©àžČàč„àž—àžą Thai Tiáșżng Việt Vietnamese ČeĆĄtina Czech Polski Polish Bahasa Indonesia Indonesian RomĂąnește Romanian Nederlands Dutch ΕλληΜÎčÎșÎŹ Greek Latinum Latin Svenska Swedish Dansk Danish Suomi Finnish ÙŰ§Ű±ŰłÛŒ Persian Ś™Ś™ÖŽŚ“Ś™Ś© Yiddish Ő°ŐĄŐ”Ő„Ö€Ő„Ő¶ Armenian Norsk Norwegian English English Nearby phrases Some more phrases from our dictionary similar to araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir Citation Use the citation below to add this araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir definition to your bibliography We need you! Help us build the largest human-edited phrases collection on the web! Quiz Are you a phrases master? » It's best to look on the __________ side. A. right B. bright C. sunny D. just Browse hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 0602 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 0625 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousHELENE de Bouc,ta rose on la dirait en "sucre"..c'est le petit dĂ©jeuner ??J'espĂšre que la fille d'HELENE de Trets, va bien mieux ce matinBonne journĂ©e Ă  Vous. Bisous. denise Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 0711 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 375 Bonjour Denise, HĂ©lĂšne et Ă  tousDenise tu nous offre un bon cafĂ© pour nous remonter, et HĂ©lĂšne une belle rose en sucre pour la gourmandise, et c'est vrai qu'on la dirai en sucre DeniseBravo Denise comme toujours tu as trouvĂ© l'acte pour Fabienne elle va ĂȘtreheureuse de lire..ma fille un peu mieux hier soir mais inquiĂšte, elle doit voir un spĂ©cialistec'est assez sĂ©rieux, j'attends lundi qu'elle ait des rĂ©sultats, et ensuiteje repars dans les Vosges selon ! Risque d'intervention peut ĂȘtreEn attendant repos, elle reprendra son boulot lundi si elle est d' jour une escapade si je me sens jusqu'Ă  La Seyne sur Mer voir ma cousine qui est arrivĂ©e d'OrlĂ©ans... presque un an que je ne l'ai pas matinĂ©e Ă  tousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 0742 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Pour FABIENNESALON, ActeMariage,1796, page 7/84mariage en date du 4/04/1796 = 15 Germinal An4ce mariage tu dois l'avoir puisque c'est toi qui a donnĂ© la date plus hautMais ceci pour avoir le nom des communes ou autres indices.... Mariage de Antoine Sulpice SEUX, chirurgien major, 29 ans, originaire de la commune de Lisle, domiciliĂ© en la commune de Saumane 84, fils de Alexis SEUX et de Angelique PASTOUREL, domiciliĂ©s audit Saumane, d'une part,avec Anne Marie SEUX, 25 ans, fille de Antoine Joseph SEUX, officier de santĂ©, et de Anne Maire??Marie? JAISSE, de la commune d'EygaliĂšresBouches du RhĂŽneetc..... Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 0904 Inscrit le 27/07/2012Messages 1 399 bonjour a toute la fileHĂ©lĂšneCje souhaite un bon retablissement a ta fille en espĂ©rant que les resultats soient bonsDenise et HĂ©lĂšnebravo pour vos trouvailles. Fabienne doit ĂȘtre contentebon week endbises laure Retour en haut fabienne44bleu Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 1124 Inscrit le 15/04/2003Messages 5 438 Ă  Toutes et TousHĂ©lĂšne j'espĂšre que cela va s'arranger pour MireilleDanielle un Ă©norme merci pour ce ne cherchais pas au bon endroit....Revenons Ă  mes PASTOREL j'ai 2 frĂšres frĂšres d'AngĂ©liquequi se X Ă  Marseilleet qui peu de temps aprĂšs montent Ă  L'Isle sur la SorgueIls sont imprimeursJean-Antoine et Marie-ThĂ©rĂšse REYils ont un fils en 1788et cela me donne comme parrain et marraine Antoine Gaspard PASTORELMarie-ThĂ©rĂšse PASTOREL...Ce sont peut-ĂȘtre les enfants de son autre frĂšreBonne journĂ©e Ă  Toutes et Tous Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 1312 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Pour FABIENNE,AprĂšs avoir cherchĂ© sur Salon, Marseille etc.....je suis allĂ©e Ă  l'Isle sur la Sorgue 84 et finalement j'ai trouvĂ© 1744/1771 page 56/66Le 11/02/1766Mariage de ....?François Alexis SEUX? fils de François, et de Marguerite MOLY ? avec Marie AngĂšle PASTOUREL fille de Jean Antoine PASTOUREL et de Anne Carole ? GUINTRANDY. Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 1317 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 FABIENNE,Ca vaut bien un cafĂ© comme lot de consolation.....A + tard. Denise Retour en haut fabienne44bleu Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 1332 Inscrit le 15/04/2003Messages 5 438 Denise,je suis scotchĂ©e.....si tu savais le nombre de fois oĂč j'ai lu et relu les BMS de l'Isle sur la Sorguetu me prendrais vraiment pour une idiote ....un Ă©norme merci Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 1359 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 FABIENNE,pas du tout, bien des fois tu nous as dĂ©pannĂ©es aussi...Au lieu de faire des mots croisĂ©s comme il fut un temps pendant mes pauses, je fais des recherches en gĂ©nĂ©a, et en mĂȘme temps ça rend service lorsqu'on fait un temps superbe, tout Ă  l'heure j'irai au jardin. J'y suis dĂ©jĂ  descendue pour me + tard. Denise Retour en haut fabienne44bleu Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 1447 Inscrit le 15/04/2003Messages 5 438 voilĂ  une autre devinette10/02/1767le 1er enfantje ne lis pas le nom de la marraine...page 166/196 L'Isle sur la Sorgue Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 1607 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 FABIENNE,je lis Antoine Sulpice fils de Louis et de Angeline PASTOUREL a Ă©tĂ© baptisĂ© le 12 FĂ©vrier 1767 duodecimaLe parrain Jean Antoine PASTOURELLa marraine Anne BASSY ??Je suis allĂ©e sur les TD de l'Isle sur la Sorgue, et j'y ai vu des "BRESSY"...mais rien n'est sĂ»r!Vu aussi dans les DĂ©cĂšs de l'Isle Je penche donc plus pour BASSY ***sens communDUODECIMUS, A, UM adjectif1 siĂšcle avant CĂ©sardouziĂšme adj. adjectif numĂ©rique ordinal voir douziĂšme**** Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 1935 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 coucou bonne soirĂ©e a tous et toutes et bravo pour les rĂ©sultats bisoussssssssssssssssssssssss Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le samedi 17 mai 2014 2133 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 0617 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 COUCOU BONJOUR A TOUS ET TOUTES 18 st eric françoise sur la derniĂšre longueur helenec des nouvelles de ta fille ou faut attendre demain denise sur les PO 99 ou 66 ce que tu peux voyager et tu dis que tu n'aimes pas bonne journĂ©e au jardin profite la pluie arrive robert laure fabienne et tous et toutes bon petit dej bises A+ Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 0629 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousOUI, HELENE de Bouc,je voyage Ă  moindre frais... et ce qui me convient trĂšs bien Ă  moindre fatigue....!Un jour je me suis retrouvĂ©e du cĂŽtĂ© de l'Alsace pour une recherche que j'avais bien amorçée, puis la personne croyant que j'Ă©tais du coin m'a demandĂ© de "traduire" des actes anciens en allemand... alors je lui ai avouĂ© en toute modestie que je ne connaissais pas l'allemand et tout autant pour la rĂ©gion...!VoilĂ  ce que c'est que partir Ă  l'Aventure ! Ce Dimanche c'est l'anniversaire de mon frĂšre aĂźnĂ© qui est parti lui-aussi pour d'autres cieux....!Je regrette sa prĂ©sence, mais Bon ! ainsi va la Vie...!Bonne journĂ©e Ă  tous, en espĂ©rant que les malades, dont MIREILLE, iront mieux, et pour FRANCOISE, demain sera le grand jour,Sa raison lui commande d'aller Ă  Paris, mais son , lui, est restĂ© en partie Ă  l'Ile Rousse.....nous penserons tous Ă  Ellebisou A + tard. Denise Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 0722 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 375 Bonjour Denise, et HĂ©lĂšne et Ă  tousMerci pour le cafĂ© et la belle plage, une petite Ă©vasion de courte durĂ©eMerci de prendre des nouvelles de Mireille qui sont loin de me son coup de fil, je vais prĂ©parer ma valise et je pense partir demain matin une bonne journĂ©e Ă  tous bon dimanchebisousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 0848 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Coucou HELENE de Trets,Je te comprends et tu fais bien d'aller rejoindre ta fille demain....Quelle histoire cet Ă©loignement, en dĂ©finitive vous y laissez tous un peu de votre santĂ© !!Bon courage HELENE, j'espĂšre que les nouvelles de MIREILLE ce matin seront rassurantes Bisous. A + tard. Denise Retour en haut KĂ©navo Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 1039 Inscrit le 27/05/2011Messages 4 320 BonjourDepuis hier beau soleil et donc peu mal au dos ce matin, mais cela CNous espĂ©rons, Jacqueline et moi, que cela n'est pas trop facile l' lui nos meilleurs amitiĂ©sBon dimanche bisou Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 1215 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 coucou bon appĂ©tit a tous et toutes courage helenec denise tu as l'explication sur 66/99 sur la file concernĂ©e courage aussi pour françoise bisous Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 1229 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 OUI, HELENE,j'ai vu ça ce matin....lorsque je mets un message, je regarde la suite en gĂ©nĂ©ral....Bon appĂ©tit Ă  tous si vous n'ĂȘtes pas dĂ©jĂ  Ă  table. Perso, c'est fini, je suis sur la digestion....A + tard. Denise Retour en haut fabienne44bleu Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 1240 Inscrit le 15/04/2003Messages 5 438 bonjour Ă  Toutes et Tousle soleil donne et c'est trĂšs agrĂ©ableJolie petite ville qu'Ile de me donner un avant gout...Je vous souhaite une bonne journĂ©e Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 1427 Inscrit le 14/09/2006Messages 15 499 Bon dimanche a toutes et tousDemain depart pour la capitale le matin retour le soir et oui Denise mon reste sur mon ile et la sante necessite de rster sur le continent dans des cas specifiques comme le mien helasHelene j'espere que Mireille ira bien vite mieux quel soucis quand nos enfants sont loinFabienne tu penses aller a l'Ile Rousse en vacancesbisou bisou Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 1457 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 375 Coucou merci Ă  tous de prendre des nouvelles de mieux et surtout pas de qui Ă©carte une infection mais le problĂšme reste entiertant que les complĂ©ments d'examens ne sont pas faitsje ne pars pour l'instant pas demain, j'attends le rĂ©sultatma valise est prĂȘte au cas oĂč en instance de dĂ©part le billet train aussiFrançoise bonne fin d'aprĂšs midi, et plein d'ondes positives pour demaincet aller retour va te fatiguer, mais si la solution est bonne c'estle principalMerci Robert bises Ă  JacquelineC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 2052 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Bonsoir Ă  toutes et Ă  tousHELENE de Trets,Tu dois gamberger Ă  savoir ce que tu dois faire..partir ou attendre encore..!Tu le sauras au son de sa voix par tĂ©lĂ©phone. A ce moment tu envisageras d'y aller ou je pense qu'il est imprudent qu'elle aille travailler demain! FRANCOISE,je penserai Ă  toi toute la journĂ©e, ainsi que nous SoirĂ©e Ă  Vous. Bisous. Denise Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le dimanche 18 mai 2014 2220 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 375 Bonsoirmerci Ă  tous pour MireilleDeniseje suis inquiĂšte on le serait Ă  moins. J'espĂšre surtout que son mĂ©decingĂ©nĂ©raliste prendra conscience que c'est sĂ©rieux et fera faire trĂšs viteles contrĂŽles Françoise bon voyage et bon couragebisous Ă  tousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 0548 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousHELENE de Trets,Nous sommes de tout avec toi, en comprenant trĂšs bien que tu sois inquiĂšte. EspĂ©rons que les nouvelles seront meilleures pour MIREILLE et surtout que des contrĂŽles complĂ©mentaires seront fait un aller/retour en avion, nous sommes avec toi par la de Bouc,ce matin la terrasse lĂ©gĂšrement mouillĂ©e par la pluie, des nuages dans le ciel. La mĂ©tĂ©o aurait vu juste pour cette journĂ©e ??Nous aurons toujours de quoi nous journĂ©e Ă  toute la File. Bisous. denise Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 0600 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 coucou -beau bouquet de fleurs denise et oui il a plut il doit pleuvoir françoise c'est du rapide tout dans la journĂ©e tu vas rentrĂ©e fatiguĂ©ehelenec je sais pas ce qu'a ta fille et je comprend ton angoisse c'est dur d'ĂȘtre loin je vis Ă  cotĂ© de mon fils et des petitons dĂšs fois c'est pĂ©nible et mon mari dit faudrait vivre a 300km d'eux et je lui rĂ©pond se serait pire faudrait y aller rester etc..en Ă©tant sur place tu vois si grave ou pas .mais bon elle a choisi un mĂ©tier pas facile ou on est mutĂ©e ou bon leur semble .courage bises a bientĂŽt Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 0749 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 375 Bonjour De la pluie depuis 3h ce matin chez nous beaucoup de ventLe jardin s'arrose, la mĂ©tĂ©o ne s'est pas trompĂ©eDenise j'espĂšre que son mĂ©decin va rĂ©agir ! sinon je la redescendavec moi. J'en saurai plus en fin de matinĂ©eTrĂšs beau ton bouquet HĂ©lĂšne c'est pire quand on est loin ! Roger ton Ă©poux rĂ©agit comme le mienils ne voient pas les choses de la mĂȘme façonMireille serait Ă  cĂŽtĂ© je pourrais lui rendre service et la soigner lĂ  c'est le voyage en train, je ne peux pas faire l'aller retour, et je parsplusieurs jours donc mon Ă©poux se retrouve Ă  se dĂ©brouiller seulc'est pas mieuxune bonne journĂ©e sous la pluiebisous Ă  tousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 0845 Inscrit le 27/07/2012Messages 1 399 BONJOUR A TOUSFrancoisej'espĂšre que la consultat auras de bonrĂ©sultatHĂ©lĂšneCj"espĂšre aussi de bon resultat pour ta fille c'est dur d'ĂȘtre loin des enfantsde la pluie sur Marseille mais le solail veux montrer lz bout de son nezbon lundibises Laure Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1009 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 coucou LAURE,Ici il pleuviote, mĂȘme pas le bout de nez du Soleil....Un petit cafĂ© au passage ?? A + tard. Denise Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1128 Inscrit le 27/07/2012Messages 1 399 coucou Deniseil pleuviote aussi le soleil ne veux pas sortirmerci pour le cafĂ© je suis une vrai cafetiere pour moi le cafĂ© a tout heure du jour et de la nuitbises a+Laure Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1148 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 bon appĂ©tit a tous et toutes fait pas beau Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1532 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 coucou Ă  Vous,Toujours de la grisaille chez nous avec quelques gouttes de pluie par çi par lĂ , et un peu de quand mĂȘme pu ramasser tout ce que j'avais coupĂ© hier pensĂ©e pour FRANCOISEbisou Bonne fin d'aprĂšs-midi. Denise Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1727 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 coucou bonne fin d'aprem a tous et toutes le temps toujours pas terrible Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1741 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 375 Coucou Denise, Laure, HĂ©lĂšne et Ă  touspluie et soleil en alternance ou soleil et pluie en mĂȘme tempsJ'espĂšre que Françoise reviendra rassurĂ©e avec l'espoir de bons rĂ©sultatsJe prends volontiers le cafĂ© aussi. j'en ai grandement besoin pour avoir les idĂ©es clairesBonne fin d'aprĂšs midiC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut KĂ©navo Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1823 Inscrit le 27/05/2011Messages 4 320 CoucouUn temps du Sud dans le Nord Est de la Belgique 27 ° cet aprĂšs plate bande a bien avancĂ©, j'espĂšre la terminer de nouvelles de Mireille ?Pour Françoise, j'espĂšre que tout se passera bienBonne soirĂ©e avec RĂ©sistance sur TF1 bisou Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1924 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 bisous bisous a tous et toutes je fais que passer Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 1930 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Bonsoir Ă  toutes et Ă  tousROBERT,c'est bien que tu aies beau temps, le potager en sera ravi !! L'eau de pluie c'est une chose , le Soleil il en faut aussi !FRANCOISEdoit ou a du prendre le chemin du retour par les Airs..je me demande s'il est bien indiquĂ© de prendre l'avion lorsqu'on a subi ce genre d'opĂ©ration Des nouvelles de MIREILLE ? J'ose espĂ©rer qu'elle n'est pas allĂ©e travailler ce matin...et que son mĂšdecin lui a prescrit des examens un courant d'air, ç'Ă©tait notre Speedy GonzalĂšs qui passait Bon dĂ©but de soirĂ©e Ă  Vous. Denise Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 2122 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 denise bonsoir -tu crois que françoise a eu droit a une opĂ©ration ou juste un examen pour voir ce qu'il y avait lieu de faire . pour la fille d'helenec faut voir comment elle se sent tout en se surveillant et en faisant les examens nĂ©cessaires . bonne nuit j'ai pas trouvĂ© les ad 65 ou alors c'est payant pour l'Ă©tat civil . les fiches matricules j'ai eu . si tu as un moment c'est pour une monique ""dourin"" sur mains tendues Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 2142 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 375 Bonsoir Ă  touspas terribles le diagnostic pour Mireille, mais elle a enfin Ă©tĂ© prise au sĂ©rieuxpar un mĂ©decin compĂ©tent. Elle a refait cette aprĂšs midi des analyses complĂ©mentaires Ă  celles dece matin plus Ă©chographie. Elle est rassurĂ© par ce mĂ©decin, inquiĂšteaussi devant le diagnostic et je ne suis pas des plus rassurĂ©e .Elle n'a pas repris son boulot son gĂ©nĂ©raliste au vu du diagnostic Ă  distance reçud'AIX par le mĂ©decin qui suivait Mireille lui a fait un arrĂȘt pour la journĂ©eafin qu'elle passe tous ces examens. L'hĂŽpital s'est plantĂ© un peu sur le diagnostic !Demain elle reprend et a un traitement c'est dĂ©jĂ  çaje voulais prendre le train demain matin mais impossible que la rĂ©servation marchedonc dĂ©part mercredi matinje vous souhaite une trĂšs bonne soirĂ©e Ă  tous et merci pour que Françoise nous annoncera de bonnes nouvelles, elle doit ĂȘtre fatiguĂ©ebisousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 2315 Inscrit le 14/09/2006Messages 15 499 Me revoilaHelene ma premiere pensee sera pour Mireille qu'elle garde courage et se soigne bienmoi je reviens avec un protocole de soin en ce qui concerne ma cornee pour la perte de vision helas pas grand chose a faire avec ma maladie juste bien faire le traitement pour le glaucome et surveiller mon pre diabete passage sur le pc a petites doses ca c'est moins rejouissant pour faire ma genea ainsi va la vie tres beau soleil a Paris et chaud contrairement a Nice ou pluie et vent froidbisou bisou Retour en haut fabienne44bleu Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le lundi 19 mai 2014 2348 Inscrit le 15/04/2003Messages 5 438 bonsoir Ă  Toutes et Tousje lis bien des malheursFrançoise tu es peut-ĂȘtre un peu rassurĂ©eet tu vas suivre un bon traitementHĂ©lĂšne les erreurs de diagnostics c'est terribleJ'espĂšre que ta fille va aller de mieux en mieuxPour ma part je suis toujours sur mon "petit nuage" grĂące Ă  Denise et Ă  son mariageCela m'a redonnĂ© du "peps"Je vous souhaite une bonne nuit Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le mardi 20 mai 2014 0416 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Bonjour Ă  toutes et Ă  tousFRANCOISE,contente de te voir, j'espĂšre que les soins de ce nouveau protocole t'apporteront un peu plus de bien ĂȘtre, mais de ton cĂŽtĂ© il ne faudra pas abuser non plus de l' y a plus important que la GĂ©nĂ©alogie dans la de Trets,heureusement que ton mĂšdecin d'Aix est intervenu pour MIREILLE. Ainsi elle a pu faire d'autres examens. Et aussi avoir un traitement autre que l'absorbtion de doliprane !!!Je n'ai jamais Ă©tĂ© trĂšs convaincue par les diagnostics des mĂšdecins en gĂ©nĂ©ral....deux avis valent mieux qu'un !FABIENNE,si tu as besoin pour ta gĂ©nĂ©a, je peux t'aider Ă  conserver ton "peps"....HELENE de Bouc,ce matin courses Ă  IntermarchĂ©. Pas trop envie mais il le t'il beau ?? ou un temps mĂ©diocre comme hier ??Pour ta question pour les AD65..voir...page 2 de "Mains tendues"pauletteF25 Je vous aide pour les HAUTES PYRENEES 65Bonne journĂ©e Ă  Vous. A + tard. Denise Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le mardi 20 mai 2014 0616 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 coucou bonjour a tous et toutes pour françoise un bon traitement a suivre sĂ©rieusement .comment as tu trouvĂ© cet hopital courage pour mireille aussi faut qu'elle fasse attention a elle se se soigne au mieux bon les nouvelles en ce dĂ©but de semaine sont pas des meilleures .fabienne super pour ton peps robert laure ? denise merci et bon inter oui c'est agaçant d'ĂȘtre toujours a faire des courses et cependant faut bien..bon petit dej bises a bientĂŽt st bernardin Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le mardi 20 mai 2014 0655 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le mardi 20 mai 2014 0703 Inscrit le 21/11/2008Messages 53 846 Retour en haut Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le mardi 20 mai 2014 0818 Inscrit le 02/03/2006Messages 13 375 Bonjour Ă  tousUn cafĂ© bien agrĂ©ablement prĂ©sentĂ©, merci DeniseHĂ©lĂšne je ne me rappelle plus le nom de cette fleur ?Françoise, de meilleures nouvelles, suit ton traitement et Ă©vite de rester trop longtemps sur ton PCFabienne je suis contente de voir que la gĂ©nĂ©alogie avance, et te booste...c'est un bon remĂšdeDĂ©part demain, Mireille reprend le boulot avec un meilleur diagnostic, et un bon traitement c'est dĂ©jĂ  une bonne chose. EspĂ©rons que les rĂ©sultats seront meilleursune trĂšs bonne journĂ©e Ă  tousC\Users\Helene\Pictures\helene Retour en haut fabienne44bleu Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le mardi 20 mai 2014 1124 Inscrit le 15/04/2003Messages 5 438 bonjour Ă  Toutes et Tousadieu soleil...bonjour grisaille ....Denise 1 je bloque sur ST MARTINaprĂšs 1776je cherche les enfants du coupleJoseph VIGNON et Claire GAUBERT GOBERTen particulier Joseph dit ° le 07/01/1780J'ai trouvĂ© Jean en 1774 Joseph en 1772 Françoise-Claire ° avant le mariage en 1769J'ai le mariage 07/02/17702 je bloque sur ST ETIENNEAlpes de Hautes Provenceconcernant les enfants du couple GAUBERT Etienne et BARRE ou BAILE Catherinej'ai trouvĂ© Etienne ° le 22/11/1743 page 156plus rien aprĂšs3 je n'ai pas encore cherche Ă  ST JEAN EN ROYAN Dromela famille VIGNON Joseph et PONCET Annevers 1730 - 1760et cela n'est qu'une partie de l'iceberg....Je vous souhaite une bonne journĂ©e Retour en haut hdionisi Propose aide sur AD13 Merci de lire mon 1er message EnvoyĂ© le mardi 20 mai 2014 1152 Inscrit le 14/04/2005Messages 30 805 bon appĂ©tit a tous et toutes bonnes trouvailles denise pour fabienne bises A+ Retour en haut Submitted on July 07, 2010 DĂ©finitions supplĂ©mentaires pour 'araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir' araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoirCela signifie, dans l’ordre tristesse le matin, parce que si l’on voit travailler une araignĂ©e, cela sous-entend qu’aucune rosĂ©e ne la gĂȘne ; et qui dit absence de rosĂ©e, dit pluie Ă  venir. PrĂ©occupation Ă  midi, parce que si l’araignĂ©e tisse sa toile au milieu de la journĂ©e, cela implique que la pluie se prĂ©pare et qu’il faut donc se dĂ©pĂȘcher ; et espoir le soir parce qu’une araignĂ©e qui se balade tranquillement au crĂ©puscule est dĂ©tendue et donc que le beau temps devrait persister. Les voir tous » Traduction Trouver une traduction pour le araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir phrase dans d'autres langues SĂ©lectionnez une autre langue - Select - çź€äœ“äž­æ–‡ Chinese - Simplified çčé«”äž­æ–‡ Chinese - Traditional Español Spanish Esperanto Esperanto æ—„æœŹèȘž Japanese PortuguĂȘs Portuguese Deutsch German Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© Arabic Français French РуссĐșĐžĐč Russian àȕàČšàłàČšàČĄ Kannada 한ꔭ얎 Korean ŚąŚ‘ŚšŚ™ŚȘ Hebrew Gaeilge Irish ĐŁĐșŃ€Đ°Ń—ĐœŃŃŒĐșа Ukrainian Ű§Ű±ŰŻÙˆ Urdu Magyar Hungarian à€źà€Ÿà€šà€• à€čà€żà€šà„à€Šà„€ Hindi Indonesia Indonesian Italiano Italian àź€àźźàźżàźŽàŻ Tamil TĂŒrkçe Turkish ఀెà°Čుగు Telugu àž àžČàž©àžČàč„àž—àžą Thai Tiáșżng Việt Vietnamese ČeĆĄtina Czech Polski Polish Bahasa Indonesia Indonesian RomĂąnește Romanian Nederlands Dutch ΕλληΜÎčÎșÎŹ Greek Latinum Latin Svenska Swedish Dansk Danish Suomi Finnish ÙŰ§Ű±ŰłÛŒ Persian Ś™Ś™ÖŽŚ“Ś™Ś© Yiddish Ő°ŐĄŐ”Ő„Ö€Ő„Ő¶ Armenian Norsk Norwegian English English Phrases voisines Quelques autres phrases de notre dictionnaire similaires Ă  araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir Citation Utilisez la citation ci-dessous pour ajouter araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir Ă  votre bibliographie StyleMLAChicagoAPA "araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir." STANDS4 LLC, 2022. Web. 20 Aug. 2022. . Nous avons besoin de vous! Aidez-nous Ă  crĂ©er la plus grande collection de phrases modifiĂ©es par l'homme sur le web! Quiz Are you a phrases master? » Of course it's true, I heard it straight from the ______'s mouth. A. hare B. horse C. rabbit D. cat Browse Cela signifie, dans l’ordre tristesse le matin, parce que si l’on voit travailler une araignĂ©e, cela sous-entend qu’aucune rosĂ©e ne la gĂȘne ; et qui dit absence de rosĂ©e, dit pluie Ă  venir. PrĂ©occupation Ă  midi, parce que si l’araignĂ©e tisse sa toile au milieu de la journĂ©e, cela implique que la pluie se prĂ©pare et qu’il faut donc se dĂ©pĂȘcher ; et espoir le soir parce qu’une araignĂ©e qui se balade tranquillement au crĂ©puscule est dĂ©tendue et donc que le beau temps devrait persister. Si la fileuse se met au travail dĂšs le matin, cela signifie qu'elle doit le faire sans dĂ©faillance pour subvenir Ă  ses besoins de tous les jours ; si elle s'y met en milieu de journĂ©e, la nĂ©cessitĂ© est moindre et le soir, c'est que la situation est meilleure et qu'elle peut travailler pour son trousseau ou pour son plaisir. L'expression se dĂ©cline Ă©galement en disant pour la deuxiĂšme partie araignĂ©e du tantĂŽt, cadeau » RĂ©fĂ©rence nĂ©cessaire. Translation Find a translation for the araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir phrase in other languages morning spider, sorrow, spider of the south, marigold, evening spider, hope Select another language - Select - çź€äœ“äž­æ–‡ Chinese - Simplified çčé«”äž­æ–‡ Chinese - Traditional Español Spanish Esperanto Esperanto æ—„æœŹèȘž Japanese PortuguĂȘs Portuguese Deutsch German Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© Arabic Français French РуссĐșĐžĐč Russian àȕàČšàłàČšàČĄ Kannada 한ꔭ얎 Korean ŚąŚ‘ŚšŚ™ŚȘ Hebrew Gaeilge Irish ĐŁĐșŃ€Đ°Ń—ĐœŃŃŒĐșа Ukrainian Ű§Ű±ŰŻÙˆ Urdu Magyar Hungarian à€źà€Ÿà€šà€• à€čà€żà€šà„à€Šà„€ Hindi Indonesia Indonesian Italiano Italian àź€àźźàźżàźŽàŻ Tamil TĂŒrkçe Turkish ఀెà°Čుగు Telugu àž àžČàž©àžČàč„àž—àžą Thai Tiáșżng Việt Vietnamese ČeĆĄtina Czech Polski Polish Bahasa Indonesia Indonesian RomĂąnește Romanian Nederlands Dutch ΕλληΜÎčÎșÎŹ Greek Latinum Latin Svenska Swedish Dansk Danish Suomi Finnish ÙŰ§Ű±ŰłÛŒ Persian Ś™Ś™ÖŽŚ“Ś™Ś© Yiddish Ő°ŐĄŐ”Ő„Ö€Ő„Ő¶ Armenian Norsk Norwegian English English Nearby phrases Some more phrases from our dictionary similar to araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir Citation Use the citation below to add this araignĂ©e du matin, chagrin, araignĂ©e du midi, souci, araignĂ©e du soir, espoir definition to your bibliography We need you! 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