Dansle nord de la France, il y a quatre centrales nucléaires. Ce sont celles de Gravelines, dans le Nord, de Penly et de Paluel, en Seine-Maritime, et de Chooz dans les Ardennes. La centrale nucléaire de Gravelines est une souspression (REP) que l’on trouve dans les centrales nucléaires françaises, les réacteurs RBMK présentent une instabilité du cœurdu réacteur, dont le pilotage est moins maîtrisable. Par ailleurs, ces réacteurs ne disposent pas d’une enceinte de protection, enveloppe étanche et résistante de béton qui équipe les centrales Eneffet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Moteur que l’on trouve dans une centrale nucléaire. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant Lesmoteurs thermiques que l’on trouve aujourd’hui dans l’écrasante majorité des véhicules en circulation sur les routes ont notamment pour défaut d’avoir une efficacité énergétique faible. Ils consomment une grande partie de l’énergie utilisée à fabriquer de la chaleur et dans les frottements entre pièces mécaniques. Réduire ses frottements, en améliorant les I à ETHICS ETH Ü0100001659566 -T? üii rJAj- ÿ-:* Voicile mot à trouver pour la définition "Moteur que l'on trouve dans une centrale nucléaire" (groupe 115 – grille n°5) : r e a c t e u r Une fois ce nouveau mot deviné, vous pouvez retrouver 6N6Xay. par Florent Daumas Financé par la Direction de la mission de technologie spatiale STMD de la NASA, le projet Kilopower est né en 2012 et vise à construire des réacteurs simples et peu coûteux qui peuvent être utilisés pour une grande variété de missions planétaires, dont l’installation de l’Homme sur Mars. Le besoin est réel et la NASA a trouvé une solution qui résiderait dans le potentiel de l’énergie nucléaire et notamment de la fission nucléaire, la même qui est employée dans les centrales terrestres. Mardi 18 janvier 2018 le projet Kilopower a refait parler de lui car les premiers tests, réalisés dans le désert du Nevada, auraient été une réussite. Au cours d’une conférence qui s’est déroulé au National Atomic Testing Museum de Las Vegas, la NASA et le ministre de l’Energie ont présenté la suite du projet au mois de mars 2018 pourrait se tenir le premier essai grandeur nature. En réalité, Kilopower est une idée relativement peu complexe il est question ici d’une mini-centrale nucléaire susceptible d’être transportée par les astronautes et en capacité de résister aux conditions climatiques extrêmes de Mars. Son réacteur nucléaire, fonctionnant à l’uranium, n’est que du calibre d’une boite de conserve, la chaleur produite par fission est ensuite transférée par un caloduc à vapeur de sodium et fait alors tourner un moteur Stirling. Principe du moteur Stirling Phase 1 Le gaz de travail ici de la vapeur de sodium, chauffé par le réacteur nucléaire, tend à occuper plus de place et repousse le piston chaud au fond de sa course vers la gauche. Lorsqu’il est arrivé en butée, l’expansion du gaz se poursuit en direction du cylindre froid et repousse le piston froid vers le haut. Ces mouvements sont transmis à la roue. Phase 2 Le gaz est maintenant à son volume maximal. La roue transmet son mouvement au piston chaud vers la droite, ce qui envoie la plus grande partie du gaz vers le cylindre froid, où il va se refroidir. La chaleur est alors dissipée via les radiateurs en partie haute de la mini-centrale. Phase 3 Presque tout le gaz est maintenant dans le cylindre froid et le refroidissement du gaz continue. La pression du gaz est à son minimum. Il se contracte et le piston froid redescend. Phase 4 Le gaz est maintenant à son volume minimum et le piston chaud est tiré vers la gauche par la roue et les transmissions. Le gaz est ainsi aspiré dans le cylindre chaud. Comme il se réchauffe, son volume augmente et le cycle recommence. Plusieurs Kilopower permettront dalimenter en énergie les futurs camps de base à la surface de la planète rouge, notamment quand les nuits sont trop longues pour adopter de l’énergie solaire ou au cours des tempêtes de sable. Évalué à 10 KW, un réacteur Kilopower dégage assez d’énergie pour alimenter deux foyers américains moyens et peut fonctionner sans interruption pendant dix ans sans ravitaillement. Nous parlions d’un réacteur similaire dans notre dossier Résidences martiennes taupinières ou maisons de verre ? ». prototype de test du réacteur Kilopower. Kilopowers reliés à une base Martienne. docs NASA Vidéo Florent Daumas Qui pouvait prédire cette lointaine postérité de la Jamais contente » ? Cette automobile en forme de torpille a été la première, en 1899, à franchir la barre des 100 km/h grâce à un moteur… électrique. Cantonnée au stade de prototype durant plus de cent vingt ans du fait du règne sans partage du moteur à combustion interne, cette motorisation revient désormais au premier plan. À marche forcée.→ ANALYSE. Véhicules électriques, les réseaux d’électricité se tiennent prêtsStellantis Peugeot, Citroën, Fiat, Chrysler… doit présenter, jeudi 8 juillet, son avenir à l’horizon 2030. Il sera électrique comme celui de ses concurrents. Ces dernières semaines, les plus importants constructeurs mondiaux ont multiplié les annonces spectaculaires. Le numéro un mondial, Volkswagen, a annoncé la construction de six énormes usines de production de batteries électriques, des gigafactories ». Renault vise à vendre 90 % de véhicules électriques à partir de 2030. À cette date, le Suédois Volvo, propriété du Chinois Geely, y sera déjà pression des pouvoirs publicsEn toile de fond de cette conversion, des pouvoirs publics de plus en plus inquiets face à l’accélération du changement climatique et qui ne cessent de renforcer les normes d’émission de CO2. Une métropole comme le Grand Paris, qui vient de barrer la route aux véhicules polluants dotés de vignettes Crit’Air de 4 à 6, fermera la porte dès 2024 aux Crit’Air 2 et 3.→ À LIRE. Renault crée un grand pôle de production de véhicules électriques dans le NordLa Norvège a pour objectif l’interdiction de la vente de véhicules thermiques dès 2025 ; le Royaume-Uni l’a annoncé pour 2030 ; et Joe Biden pourrait le faire cet été pour les États-Unis en 2035. Dans le cadre de son Pacte vert, la Commission européenne, qui vise une neutralité carbone dans l’Union pour 2050, pourrait annoncer le 14 juillet prochain une spectaculaire accélération en retenant elle aussi la date de 2035. Jusqu’ici, le régulateur accélérait et les constructeurs freinaient. Désormais, ceux-ci poussent à la roue », analyse Éric Champarnaud, du cabinet C-Ways. Certes, il y a bien quelques divergences Carlos Tavares, à la tête de Stellantis, a longtemps cherché à défendre les marges de progrès restant au moteur à combustion. Un Toyota, bien que pionnier depuis plus de vingt ans dans l’hybride, s’est mis tard à l’électrique, arguant qu’il voulait veiller à l’ accessibilité prix » de ses voitures. Car le directeur général du groupe Renault, Luca de Meo, ne s’en cache pas l’électrification des véhicules entraînera une hausse générale des basculement définitifLes annonces de ce printemps donnent bien l’impression d’un basculement définitif. Les constructeurs ne se sentent pas, individuellement, de lutter contre la tendance, reconnaît Jean-Luc Brossard, ingénieur à la Plateforme automobile. C’est darwinien. » Les investissements de recherche sur les combustions fossiles devraient se tarir. Sur le diesel, le débat est terminé, reprend l’ingénieur. Les constructeurs n’investiront pas des milliards pour gagner 10 % de consommation. »→ REPORTAGE. À Douvrin, la cohabitation de deux usines illustre la délicate transition du moteur thermique à l’électriqueD’où la stratégie des Volvo et autre Jaguar, de taille moyenne, qui renoncent à préparer pour 2026 un moteur qui sera obsolète quatre ans plus tard, préférant passer directement à l’électromobilité. Cette dernière est reconnue pour ses deux qualités principales contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air et réduire la pollution autant, certains pointent son impact environnemental, plus négatif que celui du véhicule thermique si on s’en tient au seul cycle de production, en raison de l’extraction des matières premières et de l’assemblage des cellules pour construire des batteries », rappelle Bertrand-Olivier Ducreux, ingénieur expert en mobilité à l’ des gigafactories, elles-mêmes très énergivores, est une nouvelle favorable à la France, où l’électricité est décarbonée grâce au nucléaire. Mais le constat est à nuancer en Allemagne, où le mix énergétique est moins favorable, tout comme en Pologne – où le Sud-Coréen LG assemble les batteries de la Zoe. En Chine, où les centrales à charbon poussent de terre jour après jour, la production de batteries est très carbonée. Reste qu’à l’usage, la voiture électrique refait son retard sur sa concurrente thermique en termes d’impact environnemental », reprend Bertrand-Olivier environnementalL’électrique n’est pourtant pas exempt de tout défaut. Il émet – comme le thermique – des particules dites hors échappement », par l’usure des pneus et des plaquettes de frein. Quel que soit le mode de propulsion, on ne peut éviter de s’interroger sur l’usage général de la voiture, rajoute-t-il. La moitié des trajets effectués en voiture font moins de cinq kilomètres. » L’offre de transports en commun, l’autopartage, la promotion de la mobilité douce vélo, trottinette… figurent parmi les pistes à les ventes de véhicules électriques, dopées par les généreuses aides gouvernementales, décollent en Europe, beaucoup restent également sceptiques sur leur autonomie pour les grands trajets. En témoigne, au premier semestre, l’envolée des ventes de véhicules d’occasion de plus de quinze ans de 35 % ! Les gens hésitent à franchir le pas et achètent des voitures thermiques très peu chères, pour quelques années », observe Claude Cham. Le président d’honneur de la Fiev, la filière des équipementiers automobiles, en est convaincu La réponse à apporter au défi de la neutralité carbone ne doit pas être celle d’une seule technologie de propulsion. » Les biocarburants sont souvent cités comme gisement alternatif, tout comme l’hydrogène, qui équipera d’abord les véhicules lourds et utilitaires. On a édicté un dogme » Avec l’électrique, j’ai l’impression qu’on a édicté un dogme, rajoute Claude Cham. Je me demande si en Europe, on a bien réfléchi à ce qu’on est en train de faire le moteur à combustion interne représentait un verrou technologique intéressant face aux Chinois, très en retard sur la question. Ils vont amortir leurs charges de recherche et d’industrialisation dans l’électrique sur leur marché, le plus important du monde, avant d’absorber les autres marchés à un coût marginal. »→ LES FAITS. Dacia lance la voiture électrique la moins chère du marchéEn France comme en Allemagne, certains réseaux de distributeurs s’intéressent aux marques chinoises comme MG, et des groupes de réparation comme Feu vert ou Mobivia Norauto, Midas… sont sollicités pour passer des contrats d’entretien des véhicules de ces mutations de la filière moteurDes électroniciens pourraient donc remplacer les mécaniciens, préfigurant des grosses mutations qui secoueront la filière moteur », 85 000 salariés en France. Mardi 6 juillet, le gouvernement français et EIT InnoEnergy ont signé un contrat de partenariat pour identifier les nouveaux métiers qui vont émerger. D’après une étude de la CFDT et de la Fondation Nicolas-Hulot, le seul recyclage des batteries, activité pour le moment embryonnaire, pourrait occuper 9 000 personnes à l’horizon 2035.→ À LIRE. Voitures électriques le pari des 100 000 bornes de rechargementSi les volumes sont encore faibles, une industrialisation est amorcée. Une batterie en fin de vie peut être réutilisée pour aider à la gestion électrique d’autres réseaux », assure Bertrand-Olivier Ducreux, pour qui le chemin sera long mais riche d’opportunités ». Celles-ci occuperont en partie le site historique de Renault à Flins, qui cessera de produire le moindre véhicule à partir de pour baisser les coûtsLes usines de batteries coûtent cher. Pour une capacité de production de 10 GW/h, il faut compter un milliard d’euros. Si l’électrification du parc se poursuit au rythme annoncé par les prévisionnistes, il faudra que la capacité totale des usines de batteries se chiffre à plusieurs centaines de GW/h à l’horizon titre d’exemple, les six gigafactories » annoncées par Volkswagen, qui représenteront une capacité de 240 GW/h, représentent une grosse moitié des 46 milliards d’euros que le géant allemand compte investir dans les cinq ans à constructeurs cherchent à adopter une technologie unique pour abaisser les coûts. Par exemple, Renault a annoncé une architecture de cellule standardisée couvrant 100 % des futurs lancements de véhicules électriques, sur tous les segments, pour réduire les coûts de 60 % à l’échelle du pack batterie d’ici à 2030. L'agence américaine a sélectionné trois projets de moteurs à propulsion nucléaire pour l'espace. Une technologie prometteuse qui permettrait de réduire considérablement la durée des voyages vers nucléaire n'a peut-être plus la cote ici sur Terre, mais son intérêt de se dément pas pour l'exploration spatiale. La Nasa, qui a expérimenté la propulsion nucléaire dès les années 1950, y voit une solution prometteuse pour envoyer les premières missions habitées vers Mars dans la prochaine américaine vient ainsi de sélectionner trois projets associant plusieurs entreprises dont Blue Origin de Jeff Bezos, General Electric, Lokheed Martin ou encore Framatome pour travailler sur des concepts de moteur de fusée à propulsion nucléaire. Les trois projets lauréats obtiendront environ 5 millions de dollars de crédits pour concevoir leur moteurs, qui ne s'activeraient qu'une fois la fusée dans l'espace, disposent d'une poussée deux fois plus forte et d'une autonomie plus longue que leurs équivalents chimiques actuels. Ainsi, il serait possible d'atteindre Mars en seulement 3 mois au lieu de 6 à 8 mois avec un moteur effort indispensable pour réduire la durée d'une mission et l'exposition néfaste de l'équipage aux radiations spatiales. L'intérêt est aussi pour des missions scientifiques lointaine de maintenir une alimentation électrique quand l'énergie solaire se fait trop défis à releverMais les défis techniques sont encore nombreux un moteur nucléaire devra notamment être suffisamment léger pour permettre le décollage et suffisamment résistant aux températures extrêmes d'un lanceur autant, les constructeurs ne partent pas d'une feuille blanche. La Nasa travaille depuis longtemps sur des technologie de moteurs nucléaires en laboratoire qui doivent désormais passer le cap industriel. L'atome est d'ailleurs plein de promesses l'agence américaine travaille aussi sur des mini-centrales à fission nucléaire pour alimenter durablement les futures missions sur la Lune et sur le moteur nucléaire n'est qu'une des possibilités offertes aux futurs martiens. Parmi les projets alternatifs les plus avancés, le moteur plasmique ultra-performant Vasimr qui pourrait en théorie emmener les hommes vers la planète rouge en 39 jours seulement. Toujours en développement aux Etats-Unis, ce moteur a effectué ses derniers tests concluants en laboratoire et devrait prochainement être mis à l'épreuve dans l' images des satellites Landsat qui montrent l'impact des activités humaines sur notre planèteLa veste que portait Buzz Aldrin pendant Apollo 11 vendue aux enchères 2,7 millions de dollarsLe télescope James Webb pourrait avoir déjà trouvé la galaxie la plus distante jamais observée Guerre en Ukraine l’ombre de la centrale nucléaire de Zaporijjia plane sur l’Europe Publié le dimanche 21 Août 2022 à 07h35 Vladimir Poutine a accepté vendredi que l’Agence internationale de l’énergie atomique AIEA envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une catastrophe de grande envergure ». AFP Le maître du Kremlin est-il réellement inquiet ? Le bombardement systématique … du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires », a-t-il notamment déclaré lors d’une conversation téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, vendredi. Mais cette fameuse centrale, la plus importante d’Europe, qui la bombarde ? Les Russes rejettent la faute sur les Ukrainiens qui font pareil. Le temps a démontré qu’entre les paroles et les actes du président russe, il y a souvent de la marge. Quand au président Zelensky, il a une guerre à gagner. Difficile de faire la part des choses… Toujours est-il que l’apparente bonne volonté du président russe peut être prise comme une bonne nouvelle. Dès que possible » Dans un communiqué, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, s’est félicité des récentes déclarations indiquant que l’Ukraine et la Russie soutenaient l’objectif de l’AIEA d’envoyer une mission » à Zaporijjia. Cette organisation est en consultation active avec toutes les parties » pour y dépêcher dès que possible » une équipe que M. Grossi dirigera lui-même », selon ce texte diffusé dans la soirée. Dès que possible, ça signifie quoi ? Mystère… Dans cette situation hautement volatile et fragile, il est d’une importance vitale qu’aucune nouvelle action ne soit entreprise qui pourrait mettre davantage en danger … l’une des plus grandes centrales nucléaires du monde », a insisté le patron de l’AIEA. Zaporijjia n’est pas la seule centrale nucléaire d’Ukraine. Samedi, douze Ukrainiens, dont trois enfants, ont été blessés dans un bombardement russe dans la ville de Voznesensk. Or, Voznesensk se trouve à une vingtaine de kilomètres à vol d’oiseau de la centrale nucléaire ukrainienne de Privdennooukraïnsk, deuxième plus puis puissante en Ukraine, qui compte au total quatre centrales atomiques. Or, certaines sources affirment que Zaporijjia est conçue pour résister à l’impact d’un avion et que les Européens redoutent surtout la mise à l’arrêt des réacteurs par les Russes. Mais, en imaginant que tout cela soit exact, personne ne dit que Privdennooukraïnsk est aussi solide que Zaporijjia. Et 20 km, à vol de missile, c’est vite franchi… l'essentiel Pour la deuxième fois en moins de 24h, la plus grande centrale nucléaire d'Europe, située dans le sud de l'Ukraine, a été bombardée. Détenue aux mains des Russes depuis début mars, la centrale de Zaporijia inquiète l'Agence internationale du nucléaire, qui redoute "une catastrophe nucléaire". Aux mains des Russes depuis début mars, la centrale nucléaire de Zaporijia cristallise toutes les tensions. La plus grande centrale d'Europe a été bombardée une deuxième fois dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 août, après un premier bombardement vendredi. "Trois détecteurs de surveillance des radiations autour du site de la centrale ont été endommagés .... Par conséquent, il est actuellement impossible de détecter" une éventuelle hausse de la radioactivité et donc d'"intervenir en temps utile", a affirmé la compagnie d'Etat ukrainienne Energoatom. A lire aussi Guerre en Ukraine un risque de "catastrophe nucléaire" redouté à la centrale de Zaporijia À la suite du premier bombardement vendredi, la compagnie ukrainienne avait affirmé que les bombardements avaient "gravement endommagé" une station renfermant de l'azote et de l'oxygène et un "bâtiment auxiliaire". "Il existe toujours des risques de fuite d'hydrogène et de substances radioactives, et le risque d'incendie est également élevé", a-t-elle souligné. Les deux pays s'accusent mutuellement "Il n'y a pas une seule nation au monde qui puisse se sentir en sécurité lorsqu'un Etat terroriste bombarde une centrale nucléaire", a réagi dans sa vidéo quotidienne le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais comme pour les bombardements de vendredi, les Russes accusent l'Ukraine d'avoir bombardé la centrale. A lire aussi Ukraine Kiev et Moscou s'accusent de mener des frappes près de la centrale nucléaire de Zaporijia Les autorités d'occupation de la ville d'Energodar, où se trouve la centrale de Zaporijjia, ont ainsi affirmé que l'armée ukrainienne avait tiré dans la nuit de samedi à dimanche un engin à sous-munitions avec un "lance-roquettes multiple Ouragan". "Les éclats et le moteur de la roquette sont tombés à 400 mètres d'un réacteur en marche", ont-elles poursuivi, ajoutant que cette frappe avait "endommagé" des bâtiments administratifs et touché "une zone de stockage de combustible nucléaire usagé". Parallèlement, la compagnie d'Etat ukrainienne Energoatom a annoncé qu'un des employés sur place avait dû être hospitalisé pour des "blessures causées par l'explosion" d'une des roquettes tirées "samedi soir" par les Russes. "Un vrai risque de catastrophe nucléaire" "Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire", a condamné le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres lundi matin à Tokyo. "J'espère que ces attaques prendront fin. En même temps, j'espère que l'AIEA pourra accéder à la centrale" de Zaporijjia. Selon Rafael Mariano Grossi, directeur de l'agence internationale pour l'énergie atomique IAEA, ces frappes démontrent un "vrai risque de catastrophe nucléaire pouvant menacer la santé et l'environnement en Ukraine et au-delà". L'AIEA avait jugé samedi "de plus en plus alarmantes" les informations en provenance de la centrale de Zaporijjia, dont l'un des réacteurs a dû être arrêté après l'attaque de vendredi. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a quant à lui dénoncé "la violation irresponsable" des règles de sécurité nucléaire par la Russie. Face aux tensions qui se multiplient autour de la centrale, l'AIEA a réitéré samedi son intention de conduire une mission d'experts sur place, d'après Franceinfo. Une proposition rejetée jusqu'à présent par l'Ukraine par peur que cela ne légitime l'occupation russe du site.

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